Phare de Liège: open data à l’heure de l’“IoT civique”

Pratique
Par · 22/12/2016

Source: Rtbf

Les capteurs, chargés de relever des données environnementales, fleurissent un peu partout. En ce compris du côté de Liège. Il s’agit encore bien souvent de petites tentatives pour débroussailler le terrain, identifier des pistes de solutions possibles pour mieux gérer le contexte dans lequel nous évoluons.

L’un de ces projets a vu le jour, début novembre, au Mémorial Interallié de Cointe, érigé en mémoire des soldats tombés lors de la Grande Guerre, qui s’élève à 135 mètres au-dessus du niveau de la Meuse. En l’équipant d’une webcam et de divers capteurs, l’asbl Phare de Liège et la société liégeoise Crossnode, voudraient en faire un “phare 2.0”. Outre “une vue temps réel imprenable sur la Ville de Liège”, proposée aux internautes, diffuseurs et autres réseaux sociaux, ce “premier démonstrateur de réseau IoT civique” a été équipé pour l’instant de trois capteurs (température, humidité, pression atmosphérique).

L’espoir est de voir se constituer un réseau de capteurs multi-fonctions (taux d’ozone, de soufre, d’azote, de particules, indice de qualité de l’air…), d’y intégrer des données venant d’organismes officiels tels que la Cellule Interrégionale de l’Environnement et l’IRM, et d’encourager entreprises, particuliers voire pouvoirs publics à y ajouter leurs petites contributions. Dans un esprit open data et partage de données.

“Le principe que nous défendons est que plus il y a de choses ouvertes; plus il y a de chances et d’opportunités de faire de belles choses”, déclare Nicolas Maistrello, chief designer officer che Crossnode. Une sorte d’appel à la créativité des citoyens et à l’imagination des développeurs afin de donner naissance à des prototypes et solutions smart city pratiques…

Le projet en est encore dans une phase préliminaire. La qualité du matériel déployé doit encre être améliorée (notamment pour la caméra) et des capteurs seront ajoutés en fonction de la demande. Une appli (disponible pour mobiles iOS et Android) permet d’accéder aux images de la webcam et aux données collectées. Un bot permettra en outre d’animer les interactions avec les réseaux sociaux.

Les initiateurs du projet sont à la recherche de soutiens financiers pour boucler le budget (12.000 €).