Cela vaut ce que cela vaut…

Pratique
Par · 14/02/2013

C’est-à-dire pas grand-chose mais c’est léger, amusant, parfois interpellant. A l’occasion de la Saint-Valentin, les sites de rendez-vous en-ligne s’en sont évidemment donné à coeur joie, histoire de convaincre que l’amour à la 2.0 est bien plus efficace que Cupidon.

Ce fut l’occasion pour le site AnastasiaDate de commander une petite étude de marché (américaine) à Harris Interactive.

Nous vous livrons en vrac et sans (trop de) commentaires quelques chiffres et constats:

  • un homme sur 4 (bon, il s’agit d’Américains, tout de même!) est trop… paresseux pour sortir de chez lui afin de trouver la femme de ses rêves
  • 25% des trois-quarts restants se disent trop nerveux pour adresser la parole à une femme qu’ils trouvent attirante
  • une majorité d’Américains avaient l’intention de jouer les Valentins virtuels “parce qu’ils estiment que c’est trop difficile de rencontrer quelqu’un en chair et en os”
  • et c’est tellement plus commode de pouvoir “faire son marché”: l’un des avantages majeurs cités par 51% des répondants est en effet la possibilité de choisir parmi la liste de profils compatibles
  • la tranche d’âge 35-55 ans (côté masculin) est jugée radin: “96% ont déclaré ne pas vouloir dépenser trop pour se trouver quelqu’un”, en tout cas pas question d’aller jusqu’à 1.000 dollars.
  • toujours dans cette tranche d’âge, plus de 50% ont déjà pratiqué les rencontres en-ligne
  • côté préférences, les accents d’Europe de l’Est ont toujours la cote auprès des mâles de l’Oncle Sam, deux fois plus que toute autre catégorie

Dernière petite incongruité: les lieux probables (ou improbables!) de rencontres. 29% (des quelque 2.090 personnes interrogées) se disaient prêtes à rencontrer leur rendez-vous dans la vie réelle, dans un coffee shop mais… en initiant le contact et la conversation via un portable ou une tablette.

2% ont même déclaré qu’elles imaginaient parfaitement se lancer dans un exercice de rendez-vous en-ligne, “discrètement cachés dans les toilettes.”

Love you, grave.