Trakk – Namur

Hors-cadre
Par · 26/06/2014

Axes: maillage et dynamisation du territoire, modernisation des métiers, ville intelligente, participation citoyenne à l’innovation.

L’ambition de Namur: devenir une “smart city”.

La Ville a déposé, en ce sens, un dossier “Innovative City Lab“ comportant 11 projets, dans l’espoir d’être retenue comme destinataire de fonds Feder (programmation 2014-2020).

Partenaires: BEP, le KIKK, l’Université de Namur et la Ressourcerie namuroise, l’AWT, mais aussi Identity Coop (plate-forme de crowdfunding), les sociétés DogStudio et Superb Interactive ou encore l’Infopole Cluster TIC (dont les membres pourraient servir de ressources d’expertise) et Gembloux Agro-Bio Tech.

Le financement obtenu dans le cadre de Creative Wallonia pour la naissance d’un hub créatif servira donc d’amorce à ce projet plus ambitieux.

Au cours de la première année, les efforts se porteront plus spécifiquement sur deux actions. D’une part, la mise en oeuvre d’un “creative lab”, animé par le BEP, et qui se voudra un espace de formations et de réflexion ouvert au grand public mais aussi aux entreprises et au monde de la recherche et qui fera la part belle aux idées d’économie créative, aux techniques de création par itération, de modernisation des métiers…

A terme, cet espace pluridisciplinaire Trak[k] (qui devrait s’installer à Salzinnes) servira à la fois d’incubateur de PME, d’espace de travail partagé, de laboratoire de création et de prototypage, d’espace d’exposition et de “production créative”…

“Smartiser” la ville mais aussi le rural

Deuxième action: la mise sur pied d’un fab lab, placé quant à lui sous le pilotage de l’équipe du KIKK Festival. Il mettra en scène et rendra accessible des méthodes de production 3D, de découpes laser, du prototypage rapide…

La société Superb Interactive mettra certains systèmes et des personnes à disposition pour l’animer.

Une communauté (TDT 3D) pourrait également être sollicitée pour accentuer l’aspect participatif et l’essaimage vers le grand public. Et La Ressourcerie sera mise à contribution, notamment pour explorer la possibilité de réutilisation des matières de recyclage comme matières premières pour les imprimantes 3D. L’UNamur, de son côté, devrait apporter quelques expertises en recherche appliquée afin de repenser la chaîne idéation-sélection-concrétisation. “L’idée globale est ainsi de rapprocher entreprises et monde de la recherche.”

Laura Latour (BEP): “La ville et son écosystème doivent devenir le moteur de l’innovation. Avec des concepts, des idées et des réalisations qui soient testées très tôt par les citoyens.”

Fil conducteur du projet namurois: la “ville intelligente”. “La ville et son écosystème doivent devenir le moteur de l’innovation. Avec des concepts, des idées et des réalisations qui soient testées très tôt par les citoyens, dans une sorte de labo de test géant”, déclare Laura Latour, responsable du dossier de hub créatif au BEP. “Les besoins des citoyens et de la ville doivent remonter vers l’équipe du Trakk. L’un des objectifs est de faire naître des communautés pluridisciplinaires.”

L’un des objectifs sera aussi de transposer certains concepts au-delà de la dimension urbaine. Des contacts en ce sens ont déjà été établis avec le creative hub de Tournai qui, lui aussi, s’est choisi entre autres thèmes celui de la “smart city”. Objectif: explorer le concept de “smart rural area” afin de décentraliser certains activités et de les transposer en tenant compte des spécificités de zones plus rurales.

En attendant le Feder…

“La première année sera en partie une période d’essai, qui nous permettra d’identifier les choses à faire, les projets à développer par itérations successives”, souligne Laura Latour.

Source: BEP

Les futurs projets qui pourraient bénéficier de financements Feder (décision d’ici 2015) s’inscrivent dans le contexte global de “Namur, ville intelligente”: prototypage rapide de produits et de services, laboratoire d’innovation urbaine (à installer dans l’Espace Confluence qui sera construit sur le site du Grognon), équipements urbains “intelligents” devant notamment favoriser la mobilité (abribus “intelligents”, panneaux dynamiques, interfaces web, applications mobiles). De l’éclairage “intelligent” devrait également être installé ainsi que des “planimètres” tactiles.

Au rayon action sociale, la Ville planchera sur le “développement numérique des quartiers défavorisés et des services de domotique destinées à des personnes fragilisées.”