Les snacks numériques du lundi – sevrage numérique, ticket biométrique, messagerie augmentée

Hors-cadre
Par · 07/08/2017

Informations ludiques ou décalées du secteur du numérique.

Cette semaine: sevrage estival pour employés stakhanovistes… pour raisons de sécurité ; la biométrie comme nouveau passe-droit pour certains passagers aériens ; les attentes des entreprises en matière d’outils de messagerie “enrichie”.

A déguster en toute décontraction…

 

 

 

Sommaire

Conseil de vacances: déconnectez !

Cela peut paraître incongru alors que l’on attend toujours plus des collaborateurs qu’ils soient quasiment pendus à leur smartphone, réseau social, messagerie, outils de collaboration, nuit et jour. Le toujours-connecté est comme un virus. Quand il vous a mordu, il ne vous lâche plus. Même en vacances.

Mais voilà, T-Systems, filiale de Deutsche Telekom, vient de sortir un document qui pousserait plutôt les vacanciers à faire une petite cure de sevrage… pour raisons de sécurité.

En cause, des procédures et comportements à risque. Exemples? L’utilisation de services WiFi gratuits, mais non sécurisés, dans des lieux publics (aéroports, hôtels, cafés…) ; l’envoi de documents par mail vers son adresse privée, sur ses appareils perso, eux aussi moins bien sécurisés ; des opérations de recharge de leurs portables via des bornes USB situées dans des gares ou des aéroports, via lesquelles des virus ou maliciels peuvent se propager… “De quoi ouvrir la porte à des attaques contre la société.”

D’où ce conseil à contre-courant donné aux entreprises: “strongly discourage your employees from taking work on holiday, and make sure employees do not feel pressured to work when they should be taking time out.” On ne se le fera pas dire deux fois…

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L’embarquement biométrique est annoncé

Aux Etats-Unis, la compagnie aérienne Delta Airlines propose un nouveau service hi-tech pour les membres de son Delta Sky Club et de son service CLEAR. Il leur est désormais possible, à l’aéroport Ronald Reagan de Washington, d’embarquer dans un avion sans avoir présenté la moindre carte d’embarquement.

Ce qui ne signifie pas un accès libre, bien entendu. Simplement, le petit carton de papier ou sa forme virtuelle sur smartphone ont été remplacés par une identification via… lecture d’empreinte digitale.

Le voyageur doit bien entendu s’être préalablement enregistré – lui et ses identifiants biométriques (empreintes digitales et photo des iris) – mais, par la suite, chaque fois, qu’il devra s’enregistrer sur un vol, il lui suffira de réserver sa place et, le jour J, de faire lire son empreinte sur une borne pour se voir octroyer un accès à bord.

Si les tests, actuellement en cours à l’aéroport Ronald Reagan, sont concluants, l’extension du principe à d’autres aéroports pourrait n’être qu’une question de mois.

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La messagerie d’entreprise attend sa génération 2.0

Même si le mail reste l’outil préféré de communication en entreprise (à hauteur minimum de 75% selon certaines enquêtes récentes), la messagerie instantanée pointe sérieusement le bout du nez.

Une étude Ovum souligne par exemple un intérêt croissant pour les messageries RCS (Rich Communications Services), les SMS bidirectionnels et les chat bots.

Un quart des sociétés interrogées (1) disent déjà avoir recours à des chat bots pour automatiser l’interactivité client pour des groupes démographiques spécifiques, notamment la génération Y.

37% des professionnels interrogés disent espérer un enrichissement fonctionnel de ce bon vieux SMS afin de pouvoir bénéficier d’options telles que le branding personnalisé, l’envoi de contenus enrichis, ou des accusés de réception et confirmations de lecture.

36 % se disent en faveur d’un service SMS optimisé, de type RCS (Rich Communications Services). Ce qui les intéresse le plus? La possibilité d’envoyer des images, des logos, des vidéos, des cartes d’orientation… ou encore la possibilité d’inclure une interaction du type chat bot. Plus de la moitié des sociétés sondées disent être prêtes à payer de 1,5 à 3 fois plus cher qu’un SMS traditionnel pour bénéficier de ce surcroît de fonctionnalité.

(1) Méthodologie de l’enquête: elle a été réalisé en mai 2017 auprès de 100 entreprises (de 10 à plus de 10.000 employés) dans sept pays (Brésil, Chine, France, Allemagne, Inde, Royaume-Uni et États-Unis). La plupart des entreprises sondées venaient des secteurs des services commerciaux/professionnels, des médias/Internet, de la vente de détail/en gros, des voyages et hôtellerie, et de la production manufacturière.

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