Les snacks numériques du lundi – métiers de l’industrie 4.0, ce que pense POTUS, sécurité e-health

Hors-cadre
Par · 21/08/2017

Informations ludiques ou décalées du secteur du numérique.

Cette semaine: un répertoire des nouveaux métiers numériques (et compétences ad hoc) dans le secteur manufacturier ; l’analyse de sentiments pour comprendre l’état d’esprit de Donald Trump ; le blockchain comme instrument de services médicaux 2.0.

A déguster en toute décontraction…

 

 

 

Sommaire

Un répertoire des métiers “numérisés” dans le secteur manufacturier

Le Digital Manufacturing and Design Innovation Institute de UI LABS, un accélérateur américain qui se focalise sur l’innovation, et Manpower, ont publié un rapport intitulé “The Digital Workforce Succession in Manufacturing” qui liste quelque 165 nouveaux profils professionnels, orientés traitement des données, qui seront nécessaires dans le cadre de l’“usine du futur.”

20 de ces nouveaux métiers sont plus particulièrement détaillés. Exemples: un spécialiste en systèmes de réalité virtuelle/augmentée, un expert en robotique collaborative, un stratège en cybersécurité manufacturière, un déontologue numérique…

Pour chaque fonction ou rôle, le rapport décrit le type et le niveau de formation nécessaire.

“Le but de notre étude, en déterminant les compétences et les rôles numériques futurs, est d’aider les entreprises et les établissements d’enseignement à enrichir les compétences de la main d’oeuvre manufacturière, telle qu’elle existe aujourd’hui, pour l’adapter aux exigences des emplois connectés, “intelligents”, “augmentés” d’entreprises qui sont de plus en plus “digitales”. Elle contribuera à combler le fossé des compétences et met en lumière les emplois de pointe, attrayants, qui émergent dans le secteur manufacturier.”

Une source d’inspiration pour nos propres acteurs orientés formation et emploi?

Le rapport est disponible en-ligne moyennant remplissage d’un questionnaire.

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Trump décrypté

L’analyse de sentiments, une fonction de plus en plus utilisée sur les réseaux sociaux, en marketing, pour cibler et “ferrer” sa clientèle, dans la sphère de la gestion des ressources humaines… Les gestionnaires de la base de données FactBa.se, dédiée aux faits et gestes de Donald Trump, ont eu recours à cette technique (via analyse des modulations de la voix) pour “décrypter” son état d’esprit selon les sujets qu’il aborde ou commente lors de déclarations ou de conférences de presse. A noter que pour affiner l’analyse, les algorithmes peuvent farfouiller dans quelque 170 heures d’enregistrements audio et une base de données de quelque 1,6 million de mots. Le tout collationné sur une période de temps longue puisque les gestionnaires sont remontés jusqu’à 40 ans en arrière.

Résultat: Mr Tweeter-en-Chef est le plus stressé lorsqu’il parle de la Maison Blanche, des vétérans, de maintien de l’ordre et de son fameux mur à la frontière mexicaine.

Par contre, il est le plus à l’aise quand il aborde des sujets tels que… le New York Times, le Moyen-Orient, l’infrastructure (publique) ainsi que – et cela n’est pas rassurant – le sujet de la guerre. Soit il n’est pas sérieux quand il en parle (ce serait rassurant, dans ce dernier cas). Soit il est réellement à l’aise, zen, sans état d’âme. Et ça, c’est beaucoup plus inquiétant…

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Blockchain et e-health

La multiplication des “dispositifs” e-health/m-health (lisez: solutions matérielles et logicielles de gestion mobile de notre santé) est à la fois une promesse de meilleur bien-être et la porte ouverte à une multitude de (cyber-)risques, dangers et traquenards.

Récemment, Forrester Research a publié une étude sur l’impact de l’Internet des Objets (médicaux) – en abrégé: IoTM – en termes d’analyse et de sécurité des données.

Parmi les recommandations émises: recourir aux atouts de la technologie blockchain. “Elle permet de mettre en oeuvre un cadre général, décentralisé et hautement sécurisé, pour le partage des données. En recourant à la fois à l’intelligence artificielle et à la technologie blockchain, les entreprises peuvent conserver une trace vérifiée de toutes les transactions. Le fait de recourir simultanément à de la modélisation prédictive et à de l’analytique de mégadonnées (“big data”) permet de réduire les frais induits par les soins de santé et d’améliorer l’expérience client ainsi que les résultats obtenus. La technologie blockchain, dans le contexte de l’IoTM, permettra d’alimenter automatiquement les dossiers patient en données temps réel. Ces données seront, dans la foulée, envoyée aux prestataires de soins de santé via un réseau sécurisé par le biais d’une plate-forme Internet. Ce processus permet de fournir à un patient des soins de santé personnalisés à distance.”

Lien vers le document Forrester.

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