Les snacks numériques du lundi – GDPR mal compris, e-dossiers patients, iOS vs Android

Hors-cadre
Par · 18/09/2017

Informations ludiques ou décalées du secteur du numérique.

Cette semaine: des sociétés encore fort hésitantes sur l’impact de la future réglementation Vie privée européenne ; une informatisation des dossiers patient qui déçoit outre-Atlantique ; et un face-à-face iOS-Android dont le vainqueur n’st peut-être pas celui que vous croyez.

A déguster en toute décontraction…

 

 

Sommaire

GDPR: une bouteille à encre?

Une étude internationale, effectuée auprès de quelque 1.600 sociétés à la demande de la société WatchGuard (spécialisée en sécurité réseau), en est venue à une conclusion quelque peu étonnante et inquiétante: 37% des entreprises et organismes interrogées disent ne pas savoir si elles doivent ou non se conformer à la réglementation européenne GDPR (Réglement Général européen sur la Protection des Données) qui entrera en vigueur en mai 2018.

28% des sondés estiment même que cette législation ne les concerne en aucune manière!

Or, il a été établi que 14% de ces “réfractaires” collectent et traitent bel et bien des données personnelles de citoyens européens. L’étude en conclut que ces sociétés “ne comprennent pas quels types de données impliquent une obligation de mise en conformité avec le GDPR.” En cause, notamment, des critères jugés trop complexes ou trop difficiles à comprendre.

Par zone géographique, l’étude révèle que seulement 16% des entreprises américaines croient qu’elles devront se conformer au futur Réglement.

Combien de sociétés sont-elles prêtes (ou s’estiment-elles être prêtes)? Seulement 10% cochent cette case en affirmant être parfaitement en règle. La proportion est heureusement – et très logiquement – beaucoup plus importante parmi le bon tiers de sociétés qui sont conscientes qu’elles doivent se conformer à la prochaine génération.

44% des sociétés interrogées avouent ne pas savoir à quel stade elles en sont dans le processus de mise en conformité.

Principaux moyens cités comme outils de mise en conformité: le déploiement de pare-feu, VPN et solutions de chiffrement.

51% estiment qu’elles devront procéder à de sérieuses adaptations de leur infrastructure.

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DPI: désillusion outre-Atlantique?

DPI – dossier patient informatisé. Depuis 2009, un vaste programme promouvant le déploiement de ces “EHR” (electronic health records) est en vigueur outre-Atlantique. Une étude américaine récente s’est penchée sur les résultats de cette politique. Ils sont plutôt décevants.

  • 61% des quelque 1.100 professionnels de la santé interrogés à l’occasion de la conférence Healthcare Analytics Summit (Salt Lake City, mi-septembre) affirment que l’effet est “terrible” ou “piètre” (resp. 19 et 42% des réponses)
  • 29% que le retour sur investissement du déploiement du DPI est “médiocre”
  • ils ne sont que 10% à affirmer que le ROI est positif (9% utilisent le terme “positif”, 1% celui de “superbe”).

Source: A7 Software

Cause perdue? L’espoir semble se trouver du côté de la mise en oeuvre d’outils supplémentaires, plus particulièrement des solutions analytiques. Ces dernières sont vues par 83% des professionnels interrogés comme “extrêmement importantes pour l’avenir des soins de santé et la santé de la population.”

Mais le chemin semble encore être long. L’analytique n’est pas encore bien implanté. 50% des personnes interrogées estiment que son utilisation est encore “artisanale” – seuls mécanismes mis en oeuvre: intégration et conservation de données.

Le recours au big data a été amorcé dans environ 25% des établissements interrogées. Quant à l’étape dite de “l’économie des données” (via recours à des mécanismes d’apprentissage automatique et au déploiement de méthodes agiles et d’une gestion du changement), 17% des organisations sondées disent l’avoir franchie.

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iOS vs Android. And the winner is…?

En perte de vitesse, les iPhone et autres iPad, par rapport à leurs congénères Android? En chiffres de vente absolus, c’est sans doute le cas mais, en termes de performances ou de fiabilité, la situation est tout autre.

Une étude “Mobile Device Performance and Health” de Blancco Technology Group affirme que le taux de défaillances d’équipements Android serait de 25% (tous marchés et tous types de systèmes confondus). Soit plus de deux fois le pourcentage relevé du côté des utilisateurs iOS – tous problèmes confondus.

Samsung serait le plus mauvais de la classe avec un taux de défaillance est de… 61% au 2ème trimestre 2017. Suivent: LG (11%), Sony (6%), ZTE (5%), Sharp (3%) et Kyocera (2%).

Principaux problèmes des dispositifs Android (ou les plus fréquents): la charge de la batterie, suivi par le verrouillage d’écran.

Côté Apple, les équipements qui connaissent le plus de pannes sont les iPhone 6, 6S et 7.

La comparaison s’inverse lorsque l’on analyse le taux de “plantage” d’applis. Taux de plantage: 10% sur des smartphones Android contre 54% sur iPhone.

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