Les snacks numériques du lundi – fabrication additive, chatbot chrétien, fast & easy Uber-food

Hors-cadre
Par · 29/05/2017

Informations ludiques ou décalées du secteur du numérique.

Cette semaine: un espoir d’y voir plus clair dans les choix de produire ou non en fabrication additive ; un assistant personnel intelligent qui ne veut que la paix de votre âme ; et l’ubérisation de McDonald, pour du fast food nouvelle manière.

A déguster en toute décontraction…

 

 

Sommaire

Produire ou non en additif. Bientôt un système expert pour décider…

Un système expert permettant d’évaluer l’opportunité qu’il y a ou non pour les industriels à recourir à la fabrication additive (“3D printing”) est en cours de développement aux Etats-Unis. Il permettra aux acteurs industriels de “comparer et calculer quel est le meilleur processus, matériaux et équipement pour un scénario déterminé.” La plate-forme comportera également un espace où les sociétés de production pourront échanger leurs expériences et même créer des applications spécialisées.

Auteur de ce futur guide interactif et participatif: ITEAM (Independent Technical Evaluation of Additive Manufacturing), un consortium créé par General Motors, Michael Grieves, directeur du Center for Advanced Manufacturing and Innovative Design de Florida Tech et père du concept de “digital twin”, et l’association SME (Society of Manufacturing Engineers).

ITEAM promet d’être “un référentiel virtuel de ressources additives (matériaux et équipements) et de procurer une plate-forme ouverte et des outils d’évaluation permettant aux utilisateurs de déterminer l’aptitude de leurs composants à être produits en fabrication additive. ITEAM fera également office de centre de ressources et de conception en termes de recherche, de méthodologies, de qualification et de progrès en matière de production additive.”

La méthode d’évaluation, baptisée SAM-CT (“size, accuracy and materials + economic evaluation of cost and throughput”), est actuellement en cours de développement. “Elle permettra de décider si quelque chose “peut” ou “devrait” être produit en fabrication additive ou si de meilleures méthodes, en termes de coûts et de rendement, existent.”

Détail important, le consortium ITEAM est ouvert à candidatures… Plus d’informations via ce site.

[ Retour au sommaire ]

ePaul, le chatbot “évangélisateur”

Dans la rhétorique commerciale utilisée par la société qui est à l’origine du chatbot “ePaul” – eh oui ! Paul comme dans l’apôtre Paul -, cette nouvelle appli “intelligente” a été inspirée par un appel lancé par le Pape François à partager davantage des messages d’espoir et de confiance. Résultat, la société new-yorkaise qui est à l’origine du “réseau” Aleteia et qui se définit comme une “société de médias chrétienne” (“actualités, commentaires d’experts et outils pour l’évangélisation”), a développé un chatbot évangélisateur.

Le principe est le même que pour tous les assistants automates “intelligents”: une série de questions permet de cibler le sujet de conversation ou l’objet de la question. L’engin virtuel puise ensuite dans une bibliothèque de contenus ou de réponses toute faites et dégaine son conseil. Dans le cas d’ePaul, l’internaute répond à quelques questions sur sa situation personnelle et le chatbot lui recommande la lecture non pas de verset de la Bible mais… d’articles ou d’histoires puisés dans les archives du site. Du marketing habillé d’eau bénite.

ePaul se veut “a fun and easy way to share stories of hope, trust, love and faith with loved ones, friends, and acquaintances.” Après tout, on se confesse désormais aussi via répondeur et sur Internet, alors…

[ Retour au sommaire ]

Du Drive-in au Drive-to-You

La resto rapide n’est plus ce qu’elle était. Fini le plaisir incommensurable de se retrouver dans une salle réfectoire marquée par exemple d’un M géant, de faire la file au comptoir dans les effluves d’une cuisine opérant à la chaîne, ou de patienter au guichet dans sa voiture. McDonald se met à la livraison rapide de ces petits pains tout chauds tout gras. Et cela, en “ubernalisant” puisque le “canal” est une app mobile et les convoyeurs les quasi-bénévoles d’UberEats.

La décision est déjà effective aux US. Pas de raison qu’il n’y ait que les restos “sérieux” ou les variantes “sur le pouce” italiennes ou mexicaines qui profitent de l’ubérisation… Commandez via votre appli UberEats, le cul au bureau et n’en sortez plus…

[ Retour au sommaire ]