Les snacks numériques du lundi – la VR pro-durable, dessiner la donnée, robo-voitures

Hors-cadre
Par · 23/01/2017

Petite enfilade ludique et/ou décalée de ce qui se passe dans le secteur du numérique.

Cette semaine: la réalité virtuelle peut-elle aider à concrétiser les objectifs 2030 de l’ONU en matière de développement durable ? ; la représentation visuelle au secours du défi du “big data” ; et la guéguerre de crédibilité qui opposera de plus en plus constructeurs automobiles et disrupteurs high-tech dans la course à la voiture autonome.

A déguster en toute décontraction…

 

Sommaire

10 millions de dollars pour des projets VR “pro-durable”

Persuadée que la réalité virtuelle confère une crédibilité inégalée aux arguments qu’on avance et aux situations que l’on veut exposer (sans compte un super-coup de com’), HTC a débloqué un budget de 10 millions de dollars pour financer des projets de réalité virtuelle (création de technologies et de contenus) visant à contribuer aux 17 Objectifs de Développement durable définis par les Nations-Unies à l’horizon 2030 (éradication de la pauvreté,de la famine, promotion de la santé, égalité des sexes, réduction de la mortalité infantile…).

“[Virtual Reality] can be a powerful tool for immersive storytelling, education and training; their support will empower more people to affect global change, give voices to the most vulnerable and provide access to new possibilities for the most marginalized.”

Les candidats peuvent déposer leurs idées de projets via le site de HTC Vive. Les premiers projets retenus seront annoncés le 22 avril (Journée de la Terre).

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Les données vous donnent le tournis? Dessinez…

Jamais l’homo sapiens n’a produit autant de données. Il faudra bientôt allouer des “fermes” entières de serveurs pour tenir le compte de ces zillions de data… Et on nous prédit une courbe de plus en exponentielle à l’avenir. Vous voulez une petite rasade de tournis? Relisez cet article – “Big Data: 20 Mind-Boggling Facts Everyone Must Read” – paru dans Forbes, voici déjà un an et demi.

D’ici 2020, prédisait l’auteur, près de 1,7 mégaoctet de nouvelles données sera créé… chaque seconde par individu. Comment encore en tirer des conclusions utiles?

Que préconisez comme outils? De plus en plus, au-delà des algorithmes, eux-mêmes de plus en plus complexes et ésotériques, beaucoup recommandent la représentation graphique, visuelle…

Que préférez-vous?

Des tableaux de chiffres et de données dont on a parfois l’impression qu’il faudrait tout l’espace de la Grand Place de Bruxelles pour dérouler complètement?

Ou une palette de représentations graphiques parmi lesquelles choisir librement, selon la nature des données, les objectifs d’analyse ou, tout simplement les préférences de l’utilisateur?

C’est l’objet de nombreux projets de recherche et de tout aussi multiples développements et projets. Les deux illustrations reprises ci-dessus sont issues d’une solution qui a en partie vu le jour dans le cadre d’un projet de recherche de DensityDesign, un laboratoire de recherche de l’Université Polytechnique de Milan spécialisé dans la représentation graphique de phénomènes sociaux, organisationnels et urbains complexes.

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Voitures autonomes: la confiance n’y est pas

Le moins que l’on puisse dire est que les voitures autonomes sont encore loin d’inspirer confiance auprès des citoyens. Une récente étude de Deloitte le démontre amplement.

Les moins confiants sont les Sud-Coréens avec seulement 19% de citoyens (parmi l’échantillon de l’enquête) qui disent avoir confiance dans la sécurité de ces véhicules.

Les plus confiants: les Chinois, avec 38% de personnes qui ne semblent guère poser de question.

Les autres scores (en termes de méfiance): Japon: 79% ; Etats-Unis: 74%; Allemagne: 72% ; Inde: 64%.

De manière plus intéressante encore, il semble que si des véhicules autonomes doivent un jour arpenter nos rues, les Américains disent faire davantage confiance aux constructeurs automobiles qu’aux sociétés technologiques pour réussir ce saut vers les voitures sans chauffeur. Taux de fiabilité prêté aux constructeurs: 47%. Aux sociétés technologiques de la Silicon Valley (dont une certaine Google): 20%.

Un nouveau venu, issu du monde de l’automobile et exploitant les nouvelles technologies, récolterait quant à lui 27% des suffrages.

Taux de confiance envers les constructeurs automobiles du côté des Allemands: 51%; et du côté des Japonais: 76%.

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