Les snacks numériques du lundi – concours de start-uppeuses, Saint-Valentin, mots de passe

Hors-cadre
Par · 13/02/2017

Petite enfilade ludique et/ou décalée de ce qui se passe dans le secteur du numérique.

Cette semaine: un concours de projets de start-ups qui met les femmes techno-entrepreneuses à l’honneur ; la confirmation d’un fossé générationnel sur les “bonnes convenances” ; la méga-passoire des mots de passe et les risques grandissants qu’ils représentent.

A déguster en toute décontraction…

 

 

Sommaire

Women Startup Challenge Europe

L’association américaine Women Who Tech et Craig Newmark, fondateur du site de petites annonces Craigslist, lancent du concours destinées aux geekettes et autres inconditionnelles des nouvelles technologies. Peuvent y participer: les start-ups hi-tech européennes et britanniques (le Channel reprend ses droits…) qui comptent au minimum une femme parmi l’équipe fondatrice.

A la clé: un chèque de 50.000 euros pour la grande lauréate.

Le but: braquer les projecteurs sur les potentiels féminins. “Seulement 10%  des investissements, dans le monde, prennent la direction de start-ups dirigées par des femmes alors que ce type de jeunes pousses affiche un retour sur investissement 35% supérieur à celui de sociétés dirigées par des hommes”, déclare notamment Craig Newmark. “Nous devons faire mieux.”

10 finalistes auront l’occasion de présenter leur projet devant un jury londonien le 3 mai, avec présence du maire de Londres lui-même.

Les candidatures peuvent être déposées en-ligne via ce site.

Membres du jury: la baronne Martha Lane Fox, fondatrice de Doteveryone; Jimmy Wales, l’un des fondateurs de Wikipedia; Marie-Laure Sauty de Chalon, directrice du portail auFeminin.com; Fatou Diagne, co-fondatrice et directrice de Bootstrap Europe; Martin Bryant, rédacteur The Next Web; Cathy White, qui a créé CEW Communications et fut la directrice comm’ de Tech City UK; er Hussein Kaj, associé du fonds Hoxton Ventures.

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Saint-Valentin et bienséance mobile

Un débat qui n’est pas prêt de s’éteindre. Est-ce poli voire de bonne tenue d’utiliser son smartphone à table, dans un restaurant et, plus particulièrement, lorsque le repas est sensé être romantique comme à la Saint-Valentin? Question futile? Peut-être mais une société canadienne s’est penchée sur la question.

Résultat du sondage réalisé par Harris Poll auprès de 1.012 adultes? 73% des Canadiens estiment qu’“une idylle peut être mise à mal par une utilisation excessive du téléphone cellulaire pendant une sortie au restaurant à l’occasion de la Saint-Valentin”.

Il ne s’agit là évidemment que d’une moyenne. Les jeunes générations, surtout, tirent les chiffres dans une toute autre direction.

Si, toutes catégories d’âge confondues, 63 % des personnes interrogées affirment qu’il est totalement inexcusable d’utiliser un cellulaire pendant un repas au resto le 14 février, les “enfants du millénaire” sont 59 % à penser que cette pratique est parfaitement acceptable, voire même indispensable. Les motivations varient: prendre une photo, seul(e) ou en compagnie de son Valentin ou de sa Valentine (36 %), prendre des photos des plats et boissons (24 %) ou encore, nettement moins romantique, consulter des messages ou y répondre (22 %).

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Même pas peur?

Ah les mots de passe! Impossible de s’en passer mais une vraie corvée et défi pour la mémoire. Et, bien entendu, un risque élevé de se le faire subtiliser et d’ouvrir ainsi la porte à de précieuses données à des yeux et des fins malveillantes.

Si vous pensez que la situation est déjà difficilement sous contrôle et si vous ne vous y retrouvez plus dans tous ces mots de passe que vous encodez selon les services ou sites que vous sollicitez, sachez que l’avenir sera encore plus challenging. Pensez au défi que représentera l’utilisation sécurisée de toutes ces “choses” connectées à Internet…

Deux sociétés américaines spécialisées dans la cybersécurité (Cybersecurity Ventures et Thycotic) se sont livrées à un petit exercice dont les résultats donnent le tournis. Selon elles, le nombre de comptes d’utilisateur (en ce compris ceux d’utilisateurs “privilégiés”, jouissant de droits d’accès à des sources et équipements critiques) représentera un total de plus de… 300 milliards de mots de passe (manuels ou automatiques) d’ici 2020. Avec une belle progression des risques de vol ou “perte”.

L’année dernière, selon le rapport de ces deux sociétés, plus de 3 milliards d’identifiants et de mots de passe ont été volés. Chaque jour, 8,2 millions de mots de passe sont subtilisés dans le monde… soit un peu moins de 100 par seconde.

Un conseil? Si ce n’est déjà fait, astreignez-vous à n’utiliser que des mots de passe les plus robustes possibles et pensez dès à présent à vérifier la vulnérabilité de ceux que vous utilisez. Plusieurs sites proposent ce service gratuitement…

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