Des aides régionales? Non merci!

Hors-cadre
Par · 18/12/2012

“Nous préférons ne pas faire appel aux aides régionales en raison du poids des procédures et du temps que cela exige en termes de montage de dossier. Avec le risque de se le voir refuser pour des raisons obscures ou factices, du genre “’votre idée n’est pas originale”. Cela ne contribue qu’à nous faire perdre notre focus sur le métier qui est le nôtre.” Voilà ce que nous déclarait, voici quelques mois Georges-Alexandre Hanin, co-fondateur de Mobilosoft.

Les invests régionales n’emportent pas davantage sa conviction. En cause, ce qu’il perçoit comme une trop grande rigidité de ces organismes une fois qu’ils sont devenus actionnaires. “Ils sont moins flexibles que nous ne le sommes, nous, jeune société. Le reporting spécifique qu’ils exigent est par ailleurs coûteux en temps et énergie”. Et ce constat, dit-il, est vrai pour tous les fonds structurés.

“Nous désirons demeurer flexible. Nous serions éventuellement preneurs mais dans une optique de “smart money”, pour nous créer un réseau, pour un apport de réflexion qui puisse nous faire évoluer… Or, les consultants que nous rencontrons ne comprennent pas notre métier et ceux qui le comprennent s’occupent de trop de dossiers pour pouvoir réellement nous aider.

Georges-Alexandre Hanin mise la viabilité de sa société sur le respect de principes de “lean start-up”. Autrement dit, une approche commerciale pragmatique, qui évite le surdimensionnement hâtif. “La vente du produit doit correspondre au besoin du client. Il faut éviter d’investir trop. Nous investirons plus massivement une fois acquise la traction du marché. Pour l’heure, nous avons notamment vendu très facilement à nos clients le nouveau service de mise à jour des adresses de retailers sur les réseaux sociaux Facebook, Google et Foursquare. On est donc financé par les contrats signés avec les clients.”

Et de lancer, en guise de  conclusion, cette petite phrase: “Nous ne voulons pas être sous perfusion.”