Les snacks numériques du lundi – déclin social, cloud onéreux, nus et fragiles, peurs IT

Hors-cadre
Par · 31/10/2016

Petite enfilade ludique et/ou décalée de ce qui se passe dans le secteur du numérique.

Cette semaine: les réseaux sociaux perdent de l’audience ; gare aux coûts non maîtrisés du cloud ; la “nudité” fatale de nos messages ; et ce qui empêche les décideurs IT de dormir, ces derniers temps.

A déguster en toute décontraction…

Sommaire
Les jeunes commencent-ils à “bouder” les réseaux sociaux?

17% des Américains n’utiliseraient ni les réseaux sociaux ni une appli mobile (de quelque nature que ce soit). La majorité de ces “abstentionnistes” sont des personnes de la génération Baby Boom. Toutefois, l’étude dont sont issus ces chiffres (Pier2 Marketing) révèle un autre phénomène sans doute plus étonnant: 48% de l’échantillon correspondant aux générations “Millennials” et X, prendraient leurs distances par rapport aux réseaux sociaux.

Principales raisons invoquées: des inquiétudes en matière de respect de la vie privée, un manque temps pour soutenir le rythme de publication sur les réseaux sociaux ou encore l’impossibilité d’y trouver des contenus pertinents.

L’étude “The Social Effect: Our Search to Stay Connected” est accessible via ce lien.

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Pay-as-you-go: l’argument-piège du cloud

Quelques euros par-ci. Quelques euros par-là. La faculté qu’offrent le cloud et les modèle “as a service” (paiement à l’usage) risque, si les entreprises n’y prennent garde, de se traduire par des dérapages budgétaires. Sournoisement.

C’est l’une des conclusions d’un récent sondage effectué par un éditeur américain de logiciels analytiques en mode SaaS, à l’occasion d’une conférence Microsoft. 80% des professionnels interrogés utilisent ou prévoient d’avoir recours à des services hybrides [combinant solutions sur site et dans le cloud.

L’un des principaux défis à relever est de surveiller efficacement et d’analyser l’utilisation qui est faite des ressources mises à disposition via le cloud.

La majorité des personnes interrogées lors de diverses enquêtes avouent désormais avoir des difficultés à assurer le suivi de leur “consommation”.

Outre le risque de dérapage, de sur-consommation, d’incohérences dans les applications et ressources sollicitées, certains s’inquiètent de l’impact que pourrait avoir ce manque de rigueur ou de visibilité sur l’adoption-même de solutions cloud, voire sur les gains de productivité espérés.

Retour de manivelle en quelque sorte.

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Edward Snowden: “nos données sont nues”

Nul doute que le débat chiffrement-pas chiffrement promette de se poursuivre quelque temps encore. Côté partisans d’un chiffrement généralisé de toutes les données que nous passons désormais notre vie à envoyer, relayer et diffuser se trouve un certain Edward Snowden.

“Naked Security”. Source: Sophos.

A l’occasion du troisième volet d’un documentaire diffusé aux Etats-Unis sur un service de streaming (“Guardians of the Web”), il s’inquiète notamment du fait que “nos messages soient électroniquement nus”. “Pensez au fait que votre machine à laver est un ordinateur et peut être utilisée pour attaquer d’autres ordinateurs au sein de votre réseau domestique ) votre portable, votre tablette, votre smartphone… Ou, si votre grille-pain est connecté à Internet, pensez à qui a la possibilité de le mettre en route. Cela nous amène à la question suivante: que pouvons-nous faire?

Les communications non chiffrées nous ont plongé dans un monde où les détails les plus intimes de notre vie circulent sur des voies de communications qui sont régulièrement hostiles. Ces messages sont électroniquement nus. La seule façon de leur faire enfiler des vêtements, de blinder nos messages, est de les chiffrer.”

A noter que cette émission a été diffusée avant l’attaque “IoT” qui a fait grand bruit voici quelques jours…

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L’IT schizo

Petit sondage en mode “humeur et perceptions”. L’agence de communications Finn Partners a sondé quelque 500 décideurs informatiques américains sur la manière dont ils perçoivent les technologies qui font leur quotidien: craintes, contraintes, opportunités… Retenons ici trois questions.

Leurs plus grandes craintes?

  • violations, vols et divulgation de données ou d’informations: 31% (mais seulement 24% des réponses pour les moins de 35 ans)
  • interruption majeure d’un service: 26%
  • menaces par “rançongiciels” (ransomware): 22%
  • menaces internes à l’entreprise et employés malveillants: 19%
  • virus de type “zero day” ou attaques DoS: 18%

Les principaux obstacles ou freins rencontrés au quotidien?

Les contraintes budgétaires (21%), les mécanismes de restauration après désastre/haute disponibilité (16%), la formation et le développement de compétences informatiques (14%), la formation des utilisateurs finaux (11%).

Autre question posée: quelles technologies sont, d’après eux, condamnées à disparaître à (très) court terme? Réponses…

  • les ordinateurs de bureau (desktop): 30% des réponses (et même 36% chez les moins de 35 ans)
  • les lecteurs de disque dur: 28%
  • les clés USB: 19%
  • la virtualisation desktop: 10%.

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