Besoins = opportunités (?)

Hors-cadre
Par · 11/06/2013

On n’en finit plus de souligner et de regretter que les jeunes – et les femmes – ne soient pas attiré(e)s par les métiers IT. Mais, dans le même temps, on souligne que les cursus ne sont pas alignés sur les besoins du marché. Que les entreprises ont du mal à changer méthodes et politique RH pour mieux se calquer sur les nouvelles donnes technologiques et sur les modes de pensée et d’action des nouvelles générations.

Il y a comme une grande incompréhension réciproque.

Pendant ce temps, chaque molécule de notre vie, privée ou professionnelle, est irradiée d’IT, de numérique. Quelles perspectives, dès lors, pour une économie qui ne trouverait pas les compétences nécessaires pour maintenir le tissu économique vivant?

Les besoins sont immenses. Tout comme, dès lors, les opportunités. Mais on ne parvient pas à insérer le petit signe “égal” entre ces deux notions.

Depuis plusieurs années, Agoria dépêche des CIO et des professionnels de l’IT dans les écoles du secondaire pour prêcher la bonne parole. Sans résultat probant ou sensible dans la mesure où les études IT sont toujours boudées et que le volume de postes à pourvoir ne cesse d’enfler.

Un groupe de réflexion aura pour tâche cette année d’imaginer de nouvelles idées, de nouveaux messages à faire passer. Et c’est plus que nécessaire, en effet. Pour avoir assisté à l’un ou l’autre de ces “pitchs” devant les classes de terminale, on ne peut que comprendre que le message ne passe pas. Il y a vraiment un décalage de langage, de perception, de motivation.

Crowd-thinking

Le problème du déficit en profils et compétences ne se limite évidemment pas au seul monde de l’enseignement. Il se pose également – bien évidemment – en termes de perspective de carrière, de politique RH des entreprises…

D’où cette petite proposition. Vous qui êtes actif/active dans le secteur, qui côtoyez chaque jour les jeunes et les moins jeunes, les problèmes et les besoins, quelle recette proposeriez-vous pour amener les possibles futurs “numériciens” [l’appellation informaticiens est passablement dépassée ou trop associé à des concepts étriqués], pour les amener donc à dire “J’aime” ou “Je veux”?

Rendez-vous sur notre forum LinkedIn pour soumettre vos idées et ouvrir le débat. Nous saurons à qui relayer vos propositions, réflexions et avis 🙂