Opération “turbo” du côté de Proximus si l’on en croit les termes et explications auxquels son patron, Guillaume Boutin, a eu recours aujourd’hui pour présenter son centre Ada, un “centre d’innovation et d’expertise en intelligence artificielle et cybersécurité”, que l’opérateur met sur les rails, réunissant en une seule équipe des spécialistes AI et cybersécurité qui officient déjà en son sein – que ce soit au niveau de Proximus lui-même ou d’autres entités du groupe (TeleSign, BICS, Telindus, Codit).
Le raisonnement tenu et affiché est que, plus que jamais, la Belgique, tout comme l’Europe, a besoin de retrouver la maîtrise des technologies qu’elle utilise afin de ne plus être dépendante de technologies et d’acteurs tiers. La situation actuelle à l’est ne peut, évidemment, que donner plus de retentissement à ce propos. Même s’il n’a rien de neuf et si d’autres, depuis quelque temps déjà, évangélisent la nécessité de retrouver de l’autonomie, de la souveraineté, de l’indépendance… Avant que la menace venue de l’Est ne se matérialise, la quête de rééquilibrage pour l’Europe visait surtout l’Asie mais aussi les Etats-Unis.
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