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EarlyTracks, spécialisée en NLP clinique, veut passer au stade scale-up

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Par · 15/02/2021 2 crédits
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Spin-off de l’UCLouvain (voir encadré ci-dessous), EarlyTracks exploite les technologies NLP (traitement naturel du langage), d’analyse sémantique et d’intelligence artificielle pour améliorer la qualité et permettre la “valorisation” des informations médicales contenues, sous forme structurée mais aussi non structurée, dans les documents générés par les professionnels de soins, dans les DPI (dossiers patients informatisés) des hôpitaux ou encore dans leurs bases et entrepôts de données.

La société vient de lever 1,4 million d’euros afin de passer du stade de start-up, après l’étape de validation médico-fonctionnelle de l’efficacité de sa solution (en termes de pertinence pour l’aide à la décision médicale), au stade de scale-up. C’est en effet désormais de croissance dont rêve aujourd’hui EarlyTracks.

Nouveaux investisseurs 

Petit retour en arrière. Le projet EarlyTracks, recentré vers l’univers des soins de santé, est la résultante d’un parcours déjà long et de la fusion de deux start-ups: Knowbel, spécialisée dans l’”extraction” d’informations avec dimension sémantique/ontologique, et EarlyTracks, davantage orientée vers le traitement de l’information (business intelligence à connotation sémantique).
Le tout premier projet est né au départ au sein du Cental (Centre de Traitement Automatique du Langage, UCLouvain). Il allait donner lieu à la création de la start-up Knowbel qui avait orienté ses regards et ses développements vers plusieurs secteurs – celui des médias, de la finance (ou monde économique) et de la santé – dans une optique d’analyse et d’exploitation de contenus non structurés.
Après fusion entre les deux start-ups qui adoptaient le nom d’EarlyTracks, une refocalisation eut lieu vers le seul secteur des soins. Entre 2009, année de création et 2015, le projet original avait obtenu deux financements successifs: 200.000 euros en capitaux d’amorçage, venus de business angels et dl’IRSIB (Institut d’encouragement de la Recherche Scientifique et de l’Innovation de Bruxelles), qui allait devenir Innoviris. En 2011, une augmentation de capital était intervenue, à hauteur de 200.000 euros, venus des business angels de départ.
Une levée de fonds d’un montant de 150.000 euros est ensuite intervenu en 2015, après la refocalisation exclusive vers le secteur médical.

Lors de ses tours de table précédents (voir notre encadré), la start-up avait majoritairement pu compter sur des fonds publics (Innoviris) et des apports de business angels pour financer ses étapes de R&D, de développement, de projets-pilotes en hôpital et de processus de validation médicale.

Pour passer à l’étape de la croissance et de l’expansion géographique – premiers objectifs: la Flandre, la France et les Pays-Bas -, il lui fallait 

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