Une appli de traçage n’est pas forcément reléguée aux oubliettes en Belgique. Il y a en effet le discours officiel et les déclarations gouvernementales (ou au niveau des ministres). Et il y a ce qui se fait ou se prépare apparemment en coulisses… Et les deux choses ne sont pas forcément cohérentes. Comme pour les masques, pour les équipements de protection, pour l’agenda de déconfinement et les tests, le discours est biaisé, tronqué. Sans doute pour préparer le terrain, les esprits – ou se donner le temps de trouver des moyens supplémentaires…
Donc, il y a d’un côté les déclarations, datant d’une dizaine de jours, du ministre Philippe De Backer, chargé notamment de la Protection de la Vie privée, qui claironne qu’un appli de contact tracing n’est pas à l’ordre du jour, pas efficace. Avec, dans la foulée, le seul message officiel qui semble vouloir confier le traçage à des “enquêteurs” munis d’un papier-crayon et d’éventuels fichiers Excel, avec notification des personnes concernées via des call centers (par appels téléphoniques ou notifications par SMS).
Et, de l’autre, des conciliabules qui se déroulent pour réfléchir à une piste plus numérique.
L’incertitude belge
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