Google agrandit à nouveau son datacenter de Saint-Ghislain

Article
Par · 01/02/2018

Une nouvelle extension des installations de data center de Google à Saint-Ghislain (Ghlin-Baudour), près de Mons, vient d’être annoncée par Google pour inauguration officielle sans doute d’ici une quinzaine de mois. Montant de ce nouvel investissement: environ 250 millions d’euros, de quoi renforcer sensiblement le potentiel des installations existantes et faire face à la charge croissante des flux et requêtes sur Internet.

Au total, c’est donc le chiffre astronomique d’un milliard que le géant américain aura investi dans ce site qui fut inauguré en 2009.

Si la société fait valoir de la création d’emplois (l’effectif à temps plein y avoisine 350 personnes), elle demeure largement limitée à des compétences techniques, fournies par des sous-traitants: professionnels de la construction et des installations électriques, techniciens en informatique, ingénieurs électromécaniques, personnel de sécurité et de gestion des installations… Somme d’emplois (à durée déterminée, pour une bonne part) créés pendant la période 2007-2014: 1.500 emplois par an.

Le soleil hennuyer

Le site a par ailleurs lancé la phase opérationnelle d’une centrale à énergie solaire qui, une fois terminée, génèrera, pour les besoins du site, quelque 2,9 gigawatt/heure d’énergie par an. Comme quoi, les faibles performances solaires belges ne sont pas forcément un obstacle.

Cette installation représente un investissement de 3 millions d’euros. En taille, elle sera la deuxième plus importante de Belgique, couvrant pas moins de 4 hectares. Lorsque son déploiement sera terminé, cette “ferme” solaire comptera pas moins de 10.665 panneaux solaires.

Le solaire vient ainsi renforcer l’étiquette verte que s’est donnée le site dès ses débuts. Le datacenter de Saint-Ghislain fut en effet le premier de Google à recourir, à l’étranger, à un système de refroidissement par évaporation. Source d’approvisionnement: les eaux usées du canal industriel Nimy-Blaton, qui fut clairement l’un des arguments ayant permis à Mons d’attirer Google.