DiNam’IC et DS Liège: deux nouvelles initiatives de rapprochement université-industrie

Article
Par · 31/01/2018

L’UNamur, via sa cellule ADRE (Interface Université-Entreprise), lance les rendez-vous DiNam’IC (Digitaux et Numériques, Innovation et Créativité).

Objectif: organiser un lieu de rencontre et de cross-inspiration “entre le monde de la recherche, de l’entreprise, de l’associatif, de la culture et des pouvoirs publics” autour de thèmes ayant trait au numérique et aux nouvelles technologies et faire ainsi se constituer de petites (ou grandes) communautés et réseaux d’échanges impliquant chercheurs, étudiants et entrepreneurs. L’Namur espère ainsi resserrer et “démocratiser” les relations entreprises-universités et renforcer l’intérêt pour des projets de recherche.

Ces rencontres prendront la forme de lunch-conférences où l’on parlera de technologies (par exemple du blockchain, de la cybersécurité…) et d’entrepreneuriat.

“J’aimerais aller vers une co-construction de l’agenda avec les participants, réguliers ou non. Une séance de réflexion devrait avoir lieu pendant l’été pour fixer les thématiques ou, en tout cas, les grandes lignes pour l’année 2018-2019”, indique Laurent Galas, responsable du programme.

Quant aux profils des participants, l’UNamur ne pose aucune exclusive mais Laurent Galas pense en priorité, “d’une part, à des chercheurs, et, d’autre part, à des acteurs industriels, actifs ou non en R&D, mais avec une volonté d’innovation et de travail collaboratif. Je souhaiterais également attirer des acteurs culturels, éventuellement des décideurs politiques en cas d’intérêt pour une thématique.”

Le premier rendez-vous est fixé au mardi 6 février et visera à formuler des conseils à destination d’entrepreneurs (futurs ou débutants), en particulier ceux qui se lancent à l’eau dans le cadre d’une spin-off universitaire.

Orateur invité: Daniel van den Hove, ancien CIO, consultant en transformation IT et co-président de l’association CfDTN (cercle francophone des décideurs informatiques) qui, sur base de sa propre expérience, viendra esquisser quelques pistes pouvant aider ce type de jeune pousse, issue d’un milieu universitaire, à faire face à la dure réalité du business: gestion des ressources humaines, arcanes et pièges de la gestion et du développement business, gestion de projets IT…

Il reste quelques places à prendre autour de la table qui réunira une vingtaine de personnes.

Inscriptions et informations supplémentaires via ce lien.

Pendant ce temps à Liège…

HEC Liège et Prayon inaugurent un autre cercle d’échanges autour des “data sciences” (analytique et big data) sur fond de transformation numérique des entreprises (industrielles) dans la région liégeoise (prise au sens très large – il n’y aura pas, promettent les initiateurs, d’esprit de clocher principautaire.

Objectif: “ et favoriser un rapprochement entre industrie et monde de la recherche académique.”

Qu’est-ce qui motive les deux partenaires – HEC Liège et Prayon? Côté université, l’intérêt vient de l’implication du professeur Ashwin Ittoo, professeur associé et chercheur au centre Quantom (Centre for Quantitative Methods and Operations Management).

Côté Prayon, le but est de souligner encore un peu plus la volonté d’innovation au travers des données. “Nous voulons démontrer que les données vont bel et bien changer l’industrie”, explique Marc Senterre, CIO de Prayon, qui est à l’origine de l’initiative  avec le soutien de sa direction générale.

“Nous voulons aussi faire se développer un lien plus fort entre l’entreprise et l’université et cela, autour des données.” Signalons au passage que Marc Senterre est aussi co-président du CfDTN (cercle francophone des décideurs informatiques).

Le “modèle” choisi est celui des meet-ups initiés depuis déjà quelque temps à Bruxelles par Philippe Van Impe, qui sera d’ailleurs présent à la première session liégeoise.

Les rencontres, qui devraient se dérouler à un rythme mensuel, visent à réunir des acteurs du monde universitaire et industriel.

Chaque Meet-Up proposera quatre présentations thématiques d’un quart d’heure, suivies d’échanges.

Profils attendus: “sans doute essentiellement de vrais techies au départ, des universitaires, des développeurs”, estime Marc Senterre. “Mais toujours”, insiste-t-il, “avec un lien et des implications directes pour le monde de l’industrie. Les Meet-Ups Data Science qui sont organisés à Bruxelles touchent davantage un public de start-ups et d’académiques. A Liège, nous voulons élargir le champ vers l’industrie.

Nous ne ferons pas de la théorie pour la théorie mais veillerons toujours à la dimension applicabilité concrète.”

La première séance se déroulera ce 8 février à HEC Liège (inscriptions via ce lien). Parmi les thèmes abordés: les open data géographiques, les applications de l’intelligence artificielle dans le secteur de l’agronomie ou de l’énergie.

Dès à présent, l’intérêt semble être au rendez-vous, souligne Marc Senterre, puisque l’agenda peut être rempli jusqu’en mai ou juin.