Teal IT se recapitalise grâce à EASI et LeanSquare

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Par · 19/01/2018

En novembre, la start-up Teal IT, autorisée à opérer comme “établissement de paiement” par la BNB, lançait sa solution Digiteal (mobile ou Web) d’e-facturation et de paiement de facture via activation de code QR. 

Dans la foulée, elle vient de procéder à une augmentation de capital d’un total de 300.000 euros. Cette somme se répartit à parts égales entre EASI, LeanSquare et quelques “3F” (amis et collaborateurs de la start-up).

Voici un an, EASI, éditeur nivellois de logiciels de gestion, lançait son programme Jump, un programme d’accompagnement de jeunes pousses par le biais de la mise à disposition de capitaux et de conseils (par ses propres employés). La prise de participation dans Digiteal en est donc l’une des premières concrétisations. 

EASI a en fait estimé que les deux sociétés et leurs offres respectives sont complémentaires. “Avec Adfinity, nous éditons et vendons un logiciel de gestion financière 100% B2B, Teal IT est plutôt orienté B2C. Nos 20 années d’expérience dans le domaine du traitement et du paiement de facture nous permettront de partager nos best practices avec la start-up”, a déclaré Jean-François Herremans, associé-gérant d’EASI.

Les nouveaux fonds seront en priorité mis à profit pour déclencher le déploiement européen de la solution et de valider le modèle afin de pouvoir ensuite l’industrialiser”, déclare Christian Bettendorf, directeur commercial de Digiteal.

Notons encore que pour préparer son entrée sur des marchés internationaux, la société est en passe d’étoffer son équipe. Deux profils sont recherchés: un développeur (Java/JEE/mobile…) et un commercial, de langue maternelle néerlandaise mais maîtrisant l’anglais et ayant, si possible, des connaissances en allemand, espagnol et/ou italien (indication des pays où Teal IT ambitionne de s’étendre en priorité…).

Pourquoi ces pays? “L’Allemagne et l’Autriche, par exemple, utilisent depuis des années le code QR européen, les Pays-Bas commencent également. Cela facilite évidemment le déploiement de notre concept, là où, en Belgique, on doit faire du lobbying à tout niveau pour conscientiser sur son existence et sur les bénéfices de son utilisation”, explique Christian Bettendorf.