Birdee – Qover: deux fintech locales en expansion

Article
Par · 06/10/2017

Nous vous en parlions dès le mois de mars. C’est aujourd’hui chose faite: la start-up d’origine liégeoise Birdee International (le logiciel est le résultat de recherches effectuées au sein de HEC Liège) propose désormais son “robot-conseiller” Birdee Money Expert à l’épargnant lambda.

Il s’agit là pour elle d’une étape supplémentaire après avoir tout d’abord visé une clientèle de conseillers bancaires et, ensuite, dès 2014, de banques Internet à qui elle propose sa solution robotisée pour intégration à leur propre site Internet. Keytrade Bank, par exemple, l’a utilisée au sein de sa propre solution KeyPrivate, en guise de guide automatisé en-ligne pour choix d’épargne et/ou d’investissement.

Désormais, le simple épargnant a donc la possibilité d’utiliser directement Birdee. Premiers marchés à en bénéficier: la Belgique et le Grand-Duché de Luxembourg, où la société veut se positionner comme “prestataire de d’épargne, complémentaire des livrets traditionnels”.

Le logiciel, piloté par algorithmes, permet de définir le profil de risque de chaque épargnant, ses objectifs d’épargne et/ou d’investissement (financer l’éducation des enfants, achat d’une maison, constitution d’une retraite…) et, à partir de là, de confier à l’outil automatiser le soin de lui sélectionner les produits qui l’intéressent. Plus besoin d’intermédiaire bancaire.

Comme promis, Birdee International désire donner à l’épargnant toute latitude pour tester l’efficacité de son robot avant de s’engager dans de réels investissements. L’utilisateur a ainsi l’occasion de réaliser des placements factices (mais avec des produits bien réels) le temps qu’il le désire. Histoire de se rassurer avant de miser son bas de laine…

Voici quelques semaines, Gambit Financial Solutions, maison-mère de Birdee International, avait ouvert son capital à BNP Paribas Asset Management, devenu actionnaire majoritaire.

 

Pendant ce temps, sur le terrain voisin des fintech, la start-up Qover poursuit dans la voie de l’internationalisation.

En avril de cette année, la jeune pousse avait réussi une jolie levée de fonds (5,5 millions d’euros) auprès du fonds d’investissement Anthemis, signalant à l’époque qu’elle comptait bien étendre son champ d’action aux pays limitrophes. Elle a déjà ouvert un bureau à Londres et ce devrait bientôt être également le cas en France d’ici quelques semaines. Tout récemment, la start-up était allée expliquer son principe d’“Insurance as a Service” à la conférence InsureTech Connect de Las Vegas.