L’accélérateur Digital Attraxion perd l’un de ses co-pilotes

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Par · 02/06/2017

Surprise du côté du programme d’accélération hennuyer Digital Attraxion. A peine mis officiellement sur les rails (l’inauguration date du mois d’avril), l’accélérateur perd son directeur, Guillaume Béland, qui invoque des raisons personnelles pour son retrait. Officiellement, il fait le choix de privilégier la gestion et l’avenir de… sa propre start-up (SuperLink Labs, basée à Etterbeek, qui surfe sur l’engouement de la réalité virtuelle) plutôt que ceux de la structure nouvelle qui avait été le débaucher chez Impulse.brussels.

Moins officiellement, on parle d’une rude prise de conscience de la complexité de l’environnement local. C’est vrai que s’y retrouver et se dépêtrer dans les circonvolutions de l’écosystème wallon – ou plus encore hennuyer – doit être plutôt ardu pour un Québécois de souche, même “acclimaté” depuis quelques années au biotope belge.

Quoi qu’il en soit, voici Digital Attraxion placé devant l’obligation de faire certains choix. Se trouver un nouveau directeur, revoir sa formule, confier la relève à Denys Bornauw qui avait été engagé pour seconder Guillaume Béland… mais qui avait surtout pour mission d’assurer la gestion au quotidien et d’explorer les pistes de collaboration avec les “corporate” et de gérer les relations et programmes imaginés en commun entre porteurs de projets novices, start-ups et grands comptes.

A chaud, Denys Bornauw ne se voit pas forcément quitter ce rôle pour endosser en plus celui de stratège et de coach principal pour start-ups.

Une décision pourrait être prise lors du prochain conseil d’administration, vers la fin juin.

Relire l’article que nous avions consacré aux “premiers pas” de Digital Attraxion.