Ces lundi 27 et mardi 28 mars, le site de Liège Expo, à Coronmeuse, accueillera le premier salon belge francophone consacré à l’e-commerce. Sur le même modèle que celui déjà expérimenté par les organisateurs (Kortrijk Xpo) à Courtrai.
Pour cette première édition wallonne, ils ont conclu un partenariat avec l’UCM qui, outre un stand, y déléguera aussi plusieurs de ses conseillers (métier ou juridiques) afin d’animer des sessions d’information et d’organiser des séances de “spead coaching” personnalisées. L’espace exposition accueillera pour sa part 69 exposants, répartis en 5 zones: conseils et services, conception de boutiques en-ligne, marketing en-ligne, logistique, systèmes de paiement et sécurité.
Les organisateurs s’attendent à accueillir un public très varié, à l’image de ce qu’avait été la première édition courtraisienne, avec 27% de commerçants de détail, 13% de grossistes, 20% de visiteurs opérant dans le secteur des services et des soins à la personne ou encore 32% venu du monde des transports.
Côté utilisation des canaux numériques, le public s’était alors réparti comme suit: 20% de visiteurs venus avec “une idée de produit ou de service en tête et à la recherche d’une solution pour le proposer en-ligne”, explique Carol Dannevoye, chef de projet à l’UCM. “13% disposaient déjà d’une boutique en-ligne, 25% n’avaient encore qu’un magasin en dur et étaient venu voir si le numérique représentait pour eux une opportunité.”
Programme diversifié
Compte tenu de ses diverses attentes dans le chef des visiteurs du salon, ses organisateurs ont prévu un programme varié.
Pendant deux jours, Liège Expo accueillera ainsi une série de conférences destinées avant tout à informer (sur les outils disponibles, les bonnes pratiques, les spécificités de certains secteurs, la réforme de aides financières publiques…), des témoignages d’e-commerçants, venus expliquer leurs parcours et parfois aussi les erreurs commises, et quelques exposés plus commerciaux d’exposants. Plus de détails sur le programme via le site de la conférence.
Des rencontres personnalisées seront en outre organisées entre visiteurs et conseillers de l’UCM ou e-commerçants afin de discuter de leurs problématiques spécifiques. Un conseil: mieux vaut réserver son “speed coaching” au risque de ne pas trouver d’interlocuteur sur place. Inscriptions via le site.
Toujours des retards à l’allumage
L’année dernière, à l’occasion de la Journée du Client”, l’UCM avait réalisé une étude sur la perception qu’ont les clients du commerce indépendant en générale mais aussi du commerce en-ligne et, pour comparer, sur la perception qu’ont les commerçants de l’utilité d’une présence et d’une activité en-ligne. Conclusion générale?
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