Universem s’installe (très bientôt) à Paris

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Par · 27/02/2017

Universem, agence namuroise de marketing numérique spécialisée dans l’optimisation du “trafic clients” (acquisition et rétention), le SEM (search engine marketing) et l’analytique, poursuit sur le chemin de la croissance (rythme de 40% par an ces 4 dernières années) et de l’expansion territoriale.

Après s’être renforcée, en 2016, pour s’attaquer au marché néerlandophone, la voici qui franchit la frontière pour ouvrir une antenne à Paris. Le bureau est déjà choisi (pas très loin de la Gare du Nord et, surtout, proche des “partenaires” que sont Google et Facebook) mais il n’accueillera réellement l’équipe française qu’à l’été voire en septembre. Le temps de recruter le trio de départ (un business developer/country manager, un team leader et un consultant) et de le former (en Belgique) à ce qui fait la spécificité de l’approche d’Universem.

Entre-temps Pierre-Simon Breuls, co-fondateur et directeur marketing de la société, et un collègue accentueront la fréquence de leurs navettes entre Namur et Paris pour desservir les clients déjà existants (voir ci-dessous) et démarcher des prospects.

L’ambition est d’étoffer assez rapidement l’équipe française, en la portant à un minimum de 6 ou 7 personnes, afin qu’elle puisse couvrir l’ensemble des compétences d’Universem: stratégie numérique, référencement, marketing de contenu, publicité numérique, SEO/SEA/SEM, analytique et conversion client.

Se rapprocher des clients…

… et des centres de décision. Le but, en ouvrant cette antenne parisienne, est de se rapprocher des clients français, aux rangs desquels on peut citer Thalys, Mobalpa, Aircall, Sopra Banking, CFIP (centre de formation), De Boeck Supérieur, NatureHouse, quelques clients en tourisme (agence de développement et de réservation touristiques de l’Aisne, Comité départemental du tourisme du Nord), des start-ups telles qu’iAdvize ou MailJet,  la PME monégasque JustUnlimited (gestionnaire d’événements)…

Simon-Pierre Breuls: “Notre premier argument différenciateur sera notre aptitude à développer une stratégie multi-pays multilingue.”

Par ailleurs, Carrefour et Yves Rocher, par exemple, étant déjà clients en Belgique, on imagine qu’une attaque des QG est à l’ordre du jour… Toutefois, la cible de clientèle d’Universem ne sera pas le tout venant. “De moyennes à grandes entreprises, mais pas de grands groupes du genre Nestlé ou Danone. Mais aussi des start-ups qui sont en phase de croissance et des PME qui veulent investir dans le marketing digital”, souligne Pierre-Simon Breuls.

Autre paramètre du positionnement face à une concurrence – nombreuse: les ambitions à l’international des clients. “Nous ne nous adresserons pas à des clients qui ne visent que le marché française. Notre premier argument différenciateur sera notre aptitude à développer une stratégie multilingue, dans les principales langues européennes. Nous le faisons déjà pour nos clients, avec des potentiels en 6 langues (français, anglais, néerlandais, allemand, espagnol, italien) et une aptitude à gérer des projets en 24 langues. En France, les entreprises trouvent difficilement ce genre de partenaire.”

Si la France a été choisie comme première destination d’internationalisation, c’est à la fois en raison de la taille du marché, de la proximité culturelle et de la possibilité qu’offrait ce marché de pouvoir être attaqué via croissance organique.

Mais Universem voit plus loin. En effet, sa volonté est à la fois d’accompagner ses clients dans leur propre démarche d’internationalisation et de se rapprocher des centres de décision de ses clients. Cela implique une ambition de croissance au-delà des marchés belge et français. “D’autres pays sont déjà en ligne de mire mais il est encore trop tôt pour en parler”, déclare Pierre-Simon Breuls. Qui ajoute toutefois que la société avait un temps évalué l’opportunité de s’établir à Londres. Mais le Brexit est passé par là et a brouillé quelque peu les cartes…