EASI se lance dans l’accompagnement de start-ups

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Par · 06/02/2017

“Jump”, tel est le nom de baptême qu’a donné la société nivelloise EASI à un programme d’“assistance à la création et à la croissance de start-ups”.

A l’exemple des programmes d’“accélération” qui fleurissent de-ci de-là, EASI, éditeur de logiciels tels que EASI Financials, InboxZero, SmartMail, SmartShare ou SmartSales, se propose de mettre les ressources de ses collaborateurs (direction comprise) et même des capitaux à disposition de jeunes pousses ou porteurs de projets. Sans distinction de secteur d’activités: numérique, alimentation, sports, pharma…

La première start-up à avoir bénéficié de cette nouvelle initiative est BelgiBeer, une plate-forme de promotion de bières locales qui permet aux internautes de s’abonner à un service d’envoi de “box” d’échantillons de bières artisanales.

Conseils et financement

Qui peut “postuler”? Tout type de start-up. “Nous n’avons pas voulu restreindre le champ d’intervention”, déclare Florence Cooreman, porte-parole de la société. “Les demandes, déjà, nous viennent de nombreux secteurs. Il n’y a pas à proprement parler de critères de sélection. Ce qui compte avant tout à nos yeux, c’est la motivation du porteur de projet, son envie de réussir…”

Les candidatures peuvent se faire via un simple formulaire à remplir en ligne sur le site d’EASI Jump.

Ceux qui sauront convaincre auront droit à de l’accompagnement sous forme de conseils et à un apport financier.

Salvatore Curaba (EASI): “mettre l’expérience d’une scale-up à disposition des entrepreneurs innovants en quête de coaching et d’investissement financier.”

Côté coaching, l’aide se pliera aux besoins – technologiques (développement d’applis mobiles ou de site Internet, par exemple), commerciaux, marketing, stratégiques… EASI activera alors le département ou la personne la mieux placée pour assurer ce coaching.

Côté apport de fonds, EASI n’a pas défini de cadre fixe, de plafond d’investissement. En échange de son apport, EASI entrera au capital de la start-up. Là aussi, cela se fera à la carte, selon la nature et les besoins (ou opportunités) du projet. A chaque start-up de négocier selon ses préférences…