Win déploiera un réseau WiFi public gratuit à Namur d’ici juillet

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Par · 29/01/2016

Namur s’apprête à déployer un réseau WiFi public urbain. A la manière de Liège et de Mons qui, l’année dernière (relire nos articles, ici pour Mons, ici pour Liège), avaient été les premières à bénéficier du programme régional “Digital Cities”, la capitale wallonne compte donc entrer, elle aussi, dans les communications mobiles pour tous. En tout cas, 26 sites, choisis en raison de leur “intérêt touristique, culturel et économique”, ont-ils été sélectionnés pour ce déploiement, qui sera effectué par Win.

En se connectant au réseau public, l’internaute atterrira automatiquement sur le portail Digital Cities “qui lui permettra d’accéder à tous les sites Web déjà mis en place actuellement par la Ville et les organismes qu’elle gère et, ainsi, de se rediriger vers ce qu’il recherche – que ce soit une information touristique, une demande d’un document administratif, des informations spécifiques tels que des événements à venir….”.

Le modèle économique est identique à celui déjà appliqué pour Mons et Liège. A savoir, un accès gratuit pour tous aux services de base (accès à son service mail, consultation des réseaux sociaux…) et au portail de la ville qui proposera divers services en-ligne et des informations culturelles et touristiques.

La durée de connexion gratuite est limitée à deux heures par jour (au-delà, l’accès deviendra payant). C’est là en effet l’une des limites imposées par le cadre opérationnel défini dans le cadre du projet Digital Cities, co-financé par la Région (voir ce petit rappel en fin d’article): la durée d’utilisation gratuite sera limitée à deux heures par jour “afin de ne pas se substituer aux opérateurs existant sur le marché”. Exception: l’accès aux sites d’urgence et d’utilité publique sera toujours autorisé.

De 150 à 300 connexions simultanées

Certains endroits de la Ville offrent déjà des accès WiFi gratuits…

Quels sites seront-ils équipés? Citons la rue de Fer (plus spécifiquement, aux abords de l’Hôtel de Ville), la place de l’Ange, la Place du marché aux légumes, la place du Théâtre, le parc Louise Marie…

Mais aussi la Place de la Station, devant la gare de Namur, la Place de Wallonie (à proximité de quelques services publics régionaux), le boulevard de Meuse (notamment pour le Port autonome), l’esplanade de la Citadelle (gradins, terrasse du Panorama…), le Parc Astrid à Jambes (pour le centre culturel), et le Parc de l’Etoile.

Capacités en bande passante: dans l’ensemble, 8 Mbps en liaison montante et 100 Mbps en liaison descendante. Selon le nombre d’antennes par site, le potentiel maximal sera de 24 Mbps en uplink et de 300 Mbps en downlink. Mais cette capacité maximale ne concernera que le carrefour piétonnier entre les rues de l’Ouvrage, Basse Marcelle et Haute Marcelle (à proximité, notamment, d’écoles).

La majorité des sites se contenteront de 8/100 Mbps. Du 16/200 Mbps sera toutefois disponible Place de l’Ange, Place d’Armes, à Terra Nova ou encore Boulevard de Meuse.

Quelle sera la capacité du réseau qui sera déployé à Namur? Win annonce un dimensionnement permettant “à certains endroits” de supporter les connexions et usages simultanés de 300 mobinautes.

Il s’agira de la Place d’Armes, de la Place de l’Ange, du Forum de la Paix et de Terra Nova, devant la bibliothèque Moretus Plantin “parce que la surface à couvrir est plus étendue et susceptible d’accueillir plus de monde”, explique le service Informations et Communications de la Ville.

Les autres, soit la majorité des sites, pourront supporter 150 accès concurrents simultanés (voir encadré ci-contre pour plus détails sur les débits proposés en divers endroits).

Nombre d’antennes déployées: 33.

Fournisseur: Cisco.

La date-butoir du déploiement, telle que stipulée dans le cahier des charges, est “fin juin, début juillet”. A condition toutefois, comme on le souligne à la Ville, que toute les autorisations nécessaires pour l’installation des équipements aient été obtenues.

Pour rappel, un budget de 3,1 millions d’euros avait été débloqué par la Région pour co-financer la connectique urbaine sans-fil des six villes. A savoir: Liège, Mons, Tournai, Namur, Bastogne et Ottignies/Louvain-la-Neuve.

Le réseau est co-financé par la Région et par la ville. Habituellement, la rentabilisation est notamment assurée par le placement de publicités géolocalisées sur le portail.  [ Retour au texte ]