Les ambitions flamandes de QSpin

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Par · 11/09/2015

Depuis environ deux ans, QSpin, société de Louvain-la-Neuve spécialisée dans le test et l’optimisation de processus et de systèmes et logiciels embarqués, s’est alliée à la société flamande Dekimo, positionnée pour sa part sur les terrains du développement de logiciels, composants et cartes électroniques et de la prestation de services électroniques. Le rapprochement avait eu lieu à l’occasion de l’arrivée de QSpin… sur le sol français, avec l’ouverture d’une antenne à Lyon, baptisée ID-Labz qui propose des prestations de conseils ainsi que des services de développement de projets et de production.

Un rapprochement wallo-flamand qui est, en quelque sorte, l’application de notre cher principe “l’union fait la force”.

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Cette coopération s’était également matérialisée en Belgique. “Nos deux métiers sont en fait complémentaires”, explique Philippe Herbin, patron de QSpin. “Dekimo est davantage un bureau d’études et un développeur de solutions (matériels, logiciels, production, évaluation). QSpin se situe davantage dans la consultance pour logiciels embarqués, auxquels viendra s’ajouter demain l’Internet des Objets.”

En Belgique, la coopération avait pris les traits d’une nouvelle entité QSpin à Gand, avec participation croisée des deux sociétés. Compte tenu d’une augmentation de la demande de consultance et de mise à disposition de compétences, sur le site des clients, dans le cadre de leurs projets, la filiale de Gand éprouvait des difficultés à couvrir l’ensemble du territoire flamand. Autre (petit) problème à résoudre: le manque de notoriété du nom QSpin en Flandre, contrairement à la ‘marque’ Dekimo.

Voilà pourquoi, deux faits nouveaux sont intervenus cette semaine pour QSpin. D’une part, un changement de nom: QSpin Vlaanderen devient Dekimo Expertise. D’autre part, un nouveau site a ouvert ses portes à Haasrode près de Louvain. Il aura essentiellement pour mission de développer le business sur les territoires du Brabant flamand, de la partie est de la province d’Anvers et du Limbourg. “Il y a là un important potentiel encore sous-exploité”, déclare Philippe Herbin.

A noter encore qu’un bureau a également été implanté, cet été, à Eindhoven pour prospecter “de manière plus structurée” le marché néerlandais, couvert essentiellement jusqu’ici par un consultant relevant de l’entité gantoise et qui a notamment oeuvré chez Philips (Eindhoven).