Il est de ces événements déclencheurs qui poussent certaines autorités municipales à prendre des mesures qui, de ponctuelles, se transforment en (début d’)habitude. Mons, par exemple, et plus particulièrement son maïorat, s’était toujours montré réticent à l’installation de caméras “de surveillance” en ville.
Toutefois, à l’occasion du millésime 2015 et du statut de Capitale européenne de la Culture qui l’accompagne, la Ville et, plus spécifiquement, les responsables des services de police ont revu leurs position. Résultat: après une préparation de deux ans, avec comparaison de solutions et scénarios possibles, près d’une vingtaine de caméras ont été déployées pour la grande fête inaugurale du 24 janvier dernier. Toutes n’ont pas été maintenues après ce moment-clé mais les 9 caméras urbaines demeurées en place seront utilisées à diverses finalités. Leur nombre pourrait même augmenter au fil du temps, tandis que d’autres caméras seront également déployées extra muros, dans des zones périphériques du coeur de ville.
Objectifs prioritaires: la sécurité et la préservation de l’intégrité physique des individus en centre-veille, la répression des incivilités dans certaines zones péri-urbaines et, à terme, la mobilité.
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