Le MIC Bruxelles élargit ses locaux et ses activités

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Par · 24/01/2014

Le MIC Bruxelles a officiellement inauguré ses nouveaux locaux, cette semaine. L’espace, plus vaste, est aménagé dans le nouveau Microsoft Executive Briefing Center EMEA que la société a ouvert rue Montoyer, à quelques centaines de mètres des institutions européennes. Tout un symbole pour ce centre qui se veut un lieu d’accueil pour les clients et partenaires venus d’Europe ou de plus loin encore et qui veut resserrer ses liens avec les instances européennes.

Le MIC, lui, tirera directement parti de l’espace plus confortable et des technologies proposées en démonstration (cloud, nouvelles interfaces, technologies de visualisation…). Cela lui permettra essentiellement d’accueillir plus de personnes lors d’événements, d’ateliers, de séances de formation… Côté activités, comme nous le signalions en novembre, le programme reste largement inchangé. A savoir: conférences, séances d’information, formations et certifications, accompagnement de porteurs de projets (lors des “Boostcamps”).

Avec toutefois un accent plus prononcé mis sur des activités orientées vers la sensibilisation et la formation de deux catégories de profils. A savoir, les jeunes et les femmes. Deux publics vis-à-vis desquels la ministre bruxelloise de l’économie, Céline Frémault, veut une action plus directe et plus palpable.

Des activités encore à préciser

Quelques nouvelles activités ont été inscrites au programme, en prolongement de ce qui a déjà été fait jusqu’ici. A savoir: l’organisation de stages en entreprise – et, plus précisément, dans des PME – en collaboration avec Evoliris. Sont notamment concernés des bacheliers en IT venant des établissements de promotion sociale. Ils auront l’occasion d’effectuer des stages de 15 semaines et de décrocher des certifications en technologies Microsoft. “Nous avons pu vérifier que cette formule est efficace et que la demande existe. En effet, le MIC de Mons réussit à décrocher des contrats de stages auprès de PME pour deux-tiers de ses stagiaires”, déclare Baudouin Urbain, responsable du secteur public chez Microsoft Belgique et membre du comité de direction des MIC de Mons et de Bruxelles.

Baudouin Urbain (Microsoft): “Nous irons à la rencontre des jeunes et nous proposerons des activités là où ils se trouvent.”

A cela viendront s’ajouter des activités de “sensibilisation à l’IT”, pour les jeunes et les femmes. Partenaires: Evoliris et In Touch.

De son côté, le MIC exploitera les ressources du programme mondial YouthSpark. Une initiative de type grosse artillerie que le géant de Redmond a dégainé dans l’intention de toucher pas moins de 300 millions de jeunes – des “défavorisés du numérique” – en l’espace de trois ans dans le monde entier. A l’issue de la première année, 100 millions de jeunes auraient ainsi été approchés et “sensibilisés”. Objectif: leur permettre d’accéder à des outils qui leur donnent des connaissances de base en IT “et leur procurent ainsi des chances de décrocher un job”.

Trois initiatives tierces bénéficieront du soutien du MIC et de Microsoft, à savoir le Forum européen de la jeunesse (FEJ), Telecentre Europe, et Junior Achievement-Young Enterprise (JA-YE).

Le MIC bruxellois compte s’appuyer sur le programme YouthSpark pour développer des actions concrètes en Belgique. Avec une “couleur locale”. Le démarchage des jeunes se fera “sur leur terrain”, souligne Baudouin Urbain. “Nous irons à leur rencontre et nous proposerons des activités là où ils se trouvent. Que ce soit sur les réseaux sociaux ou lors d’événements qu’ils fréquentent. Et cela peut tout aussi bien être Bruxelles les Bains…”

Le programme d’activités n’a pas encore été précisé pour l’instant. Ici encore, le MIC bruxellois pourrait s’inspirer de certaines initiatives prises par son homologue de Mons. Exemple: les stages en initiation à la robotique (Lego Mindstorm, Nao…) organisés pendant les vacances scolaires.