Quelle formule (économique) gagnante imaginer pour ces “tiers lieux de travail” que les professionnels appellent de leurs voeux, histoire de trouver, à tout moment de la journée, à distance raisonnable, un espace de travail doté de toutes les facilités technologiques modernes et gagner ainsi du temps, éviter les embouteillages, optimiser leur temps entre deux rendez-vous?
Peut-on – doit-on – espérer découvrir une recette-miracle, un modèle standard?
“La rentabilité, actuellement, n’est possible que si on considère le concept de smart work center comme un élément venant compléter et s’intégrer à une structure existante. Des smart work centers purs ne sont pas rentables dans l’état actuel des choses.”
Cette déclaration vient de la bouche d’Henri Fischgrund, président du conseil d’administration de la SCRL Smart Work Centers. Voir notre article.
Mobispot, de son côté, a renoncé à créer ses propres lieux de travail. Préférant s’appuyer sur des sites (business centers, coworking spaces…) existants, qui touchent ainsi une nouvelle clientèle… sans forcément adapter ou faire évoluer leur catalogue de services et de ressources technologiques. L’accord passé avec la SCRL Smart Work Centers s’inscrit dans cette volonté de densifier son réseau.
La société espère en outre identifier et s’allier à court terme à un plus grand nombre de “prescripteurs”, opérant dans divers pans de marché, afin de diffuser davantage le concept de workplaces et de voir adhérer davantage de “tiers lieux” existants à son réseau.
ALD Automotive est le premier. D’autres devraient suivre.
Multiples scénarios
En principe, nombre de sites, de natures très variées, positionnés en des endroits géographiquement ou démographiquement stratégiques, peuvent devenir des “tiers lieux de travail”. Tout dépend du degré de sophistication des ressources mises à disposition. Si le télétravailleur n’a besoin que d’un accès WiFi non sécurisé et pas forcément hyper-performant, il peut se contenter d’un environnement “limite” en termes de confort et/ou de confidentialité. Une station-service peut par exemple suffire…
S’il est par contre plus exigeant (lui ou son employeur d’ailleurs), le site où “crécher” devra répondre à d’autres critères.
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