MIC Bruxelles: un peu mieux qu’espéré

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Par · 25/03/2013

A l’occasion de la remise des Prix clôturant le 3ème Boostcamp du MIC Brussels, la nouvelle ministre bruxelloise de l’Economie était venue faire un bref bilan chiffré des activités. A l’issue de ses deux premières années d’activités, le centre devrait avoir rempli les objectifs fixés, les dépassant d’un chouia.

Céline Frémault: “Il s’agit avant tout de faire en sorte que les entrepreneurs ne se sentent pas isolés et de créer dès lors un environnement dans lequel ils puissent se développer.”

En termes de start-ups créées (ou tout au moins mises sur les rails), l’objectif fixé était de 10 par an. Le nombre de projets lancés, après deux ans, devrait être de 22.

Côté emplois directs créés, la barre annuelle avait été placée à 50. Le score, après deux ans, est estimé à 102, en comptant les initiateurs de projets passés par le Boostcamp et les personnes ayant reçu une préparation à diverses certifications. Il s’agira toutefois de vérifier plus précisément si les emplois créés sont bien réels (question de stabilité des équipes animant les divers projets incubés, par exemple) et sont bien ancrés dans la région bruxelloise. Ce qui n’est pas forcément garanti quand on voit que les “boostcampers” viennent parfois de régions éloignées de la capitale (Liège, notamment).

Enfin, côté certifications, le but était d’en octroyer 150 par an. Après deux ans, le résultat est de 325.

Intégrer davantage les différents acteurs locaux

Autre message qu’était venue apporter la Ministre Frémault: le projet de création d’un “pôle ICT bruxellois intégrés” unissant plus étroitement des acteurs tels le MIC, l’ABE, Innoviris ou le BetaGroup. “Nous voulons aller encore plus loin et formaliser réellement ce pôle. On envisage même de créer une entité juridique distincte, avec la définition de missions pour les différents acteurs concernés. Cela permettrait de donner plus de visibilité aux rôles de chacun ainsi qu’à l’accompagnement assuré par les pouvoirs publics. Il s’agit avant tout de faire en sorte que les entrepreneurs ne se sentent pas isolés et de créer dès lors un environnement dans lequel ils puissent se développer.”