Financé par l’Europe dans le cadre du projet Leonardo, LightBite a été essentiellement développé par MyKnowledgeMap (UK), sur base de deux outils préexistants. Parmi les partenaires belges dans ce projet, citons le réseau Be-ODL (Belgian Network for Open and Digital Learning), eXplio, Givi, Lessius, Opikanoba et la Haute Ecole Karel de Grote d’Anvers.
Le réseau Be-ODL (Belgian Network for Open and Digital Learning) a pour sa part assuré la coordination et apporté sa contribution à l’élaboration du volet pédagogique et à la collecte de témoignages d’acteurs de terrain.
Objectif: développer une “boîte à outils” accessible à des personnes ne disposant d’aucune formation préalable particulière.
L’outil auteur LightBite, qui s’accompagne d’une méthodologie et d’un manuel, permet ainsi à des responsables d’équipe, n’ayant aucune compétence spécifique, que ce soit en informatique ou en pédagogie, de développer de petites capsules vidéo servant à la formation directe et pratique de leurs collaborateurs. Ces capsules de courte durée sont de petits modules didactiques baptisés “lightbites”, autrement dit de “petites bouchées de connaissances de quelques minutes”.
LightBite fournit en fait une série de fonctions élémentaires permettant de développer un scénario de micro-learning de type quiz, avec des templates prédéfinis (textes, vidéos, audio). “Le principe de base est de démarrer la micro-formation par une question, avec feedback automatique en fonction de la réponse donnée. Les questions doivent être suffisamment challenging, à savoir liées directement au vécu de la cible”, explique Pascal Balancier, expert en e-learning auprès de l’AWT. “Le feedback préprogrammé permet d’apporter des informations supplémentaires, en ce compris sous forme audio et vidéo, qu’il s’agisse d’une vidéo sur YouTube ou d’une petite séquence filmée par le créateur de la capsule, par exemple avec son GSM. La capsule se termine par un quiz de validation.”
Le principe du template permet aux responsables d’équipes- de compléter ou d’adapter le contenu de la capsule selon les spécificités de la connaissance à inculquer à leurs collaborateurs. Une fois le contenu créé dans l’environnement on-line LightBite, il leur suffit de l’exporter vers l’intranet de leur société afin d’en faire bénéficier les collaborateurs.
Le contenu de formation ainsi généré reste la “propriété” du créateur mais ce dernier peut également en autoriser la diffusion publique, via la plate-forme LightBite, afin que d’autres “consommateurs” potentiels puissent s’en servir. “Mais l’objectif premier n’est pas de créer une base de données de capsules”, souligne Pascal Balancier.
Voir les explications qu’en donne Pascal Balancier, dans une capsule vidéo publiée sur le site de l’AWT.
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