Startups.be: boussole au pays des mille vents

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Par · 01/10/2012

Au début du printemps, une initiative nouvelle, intelligente qui plus est, voyait le jour. Du moins son intention est-elle plus que louable: Startups.be se veut une plate-forme de référence où tout porteur de projet, entrepreneur (existant ou en devenir) ou jeune pousse peut venir puiser des informations sur les acteurs de sa région (ou du pays) qui seraient le plus à même de lui apporter de l’aide. Que ce soit sous forme d’accompagnement, de conseils, de financement potentiel, de formation… Toutes ressources dont une entreprise peut avoir besoin au fil de son évolution.

Une première étape vient d’être franchie, après les déclarations d’intention: le site www.startups.be est désormais en-ligne. Encore fort dépouillé.

Voici la manière dont la plate-forme se positionne: “The initiative wants to offer entrepreneurs suitable information on which organization is active where and in which domain and deploy joint and complementary activities so as to maximize cross-fertilization. As such an entrepreneur can quickly identify his/her way forward in an often fragmented landscape and make the correct assessment for every need and at any time.”

Histoire pour les débutants entrepreneurs de s’y retrouver dans le dédale belgo-belge.

La plate-forme Startups.be n’en est encore qu’à ses balbutiements. Sa viabilité dépendra pour une part de la bonne volonté et de la réelle coopération des divers organismes qui la rejoindront. Pour s’en faire membre, chacun doit mettre 1.000 euros sur la table et, de préférence, tenter de récolter des fonds supplémentaires dans son propre réseau afin de pérenniser l’initiative et alimenter la plate-forme en ressources à valeur ajoutée.

Se sont déjà fait membres de l’initiative (entre autres): Agoria, beAngels, le BetaGroup, le cluster Software in Brussels, Angel.me, Agentschap Ondernemen, Sirris, l’IBBT, Business Angels Network Vlaanderen, le MIC Bruxelles (Microsoft Innovation Center), TIE Brussels, la Web Mission, We Startup. Les acteurs francophones- jusqu’à présent- y sont largement sous-représentés. Heureusement, ils sont davantage présents dans la liste des “ressources” et activités déjà citées.