Switch Hub – Charleroi/Sud Hainaut

Hors-cadre
Par · 26/06/2014

Axes: Le hub créatif carolo a décidé d’agir plus spécifiquement en matière de formation, de cadre de vie “au sens large” (en ce compris le concept de “smart city”), et de secteurs d’activités jugés porteurs (santé et environnement, notamment).

Partenaires: CETIC, Technofutur TIC, Igretec, Switch (centre de coworking), le centre Héraclès, l’ULB, Design Innovation, Innovatech ou encore la Fondation Chimay Wartoise

“L’IT et le numérique se retrouvent en filigrane de plusieurs de ces axes”, souligne Philippe Chèvremont, directeur du centre d’entreprise Héraclès. “Aussi bien pour la formation et l’apprentissage que pour la recréation du cadre de vie puisque le thème de la ville intelligence se déclinera notamment au travers de projets touchant à la gestion de l’efficience énergétique ou à l’Internet des Objets.”

La formation, b.a.-ba de la créativité

En réponse à l’une des exigences du concept de “hub créatif” qui est de “mailler le territoire”, le hub carolo se donne pour objectif de faire se rencontrer et travailler ensemble des acteurs venus de divers horizons au sein de groupes de travail “que nous appelons des groupes d’émergence, qui définiront, en amont, des concepts qui devront être creusés au sein de “collaboratoires”. Ces derniers seront des groupes de travail plus restreints, se concentrant sur des sujets plus précis qui se transformeront, avec le temps, en projets et activités économiques.”

Source: Centre d’Entreprises Héraclès

Chacun des partenaires sera “le moteur d’une action”. “Le CETIC, par exemple, sera sollicité pour ses compétences en matière de big data, d’Internet des Objets. Le centre de compétences Technofutur TIC agira davantage dans le sens d’une mobilisation des entreprises et du grand public autour de projets orientés ICT. Nous procéderons, en la matière, par des appels à projets, sur des thématiques qu’il nous faut encore prioriser. Ils porteront le nom de “Switch Challenges”, avec une dimension de multidisciplinatité et de rencontre de personnes venues de divers horizons travaillant conjointement sur des thèmes concrets.”

Pendant la première année (financée par Creative Wallonia), diverses actions-pilote seront menées. Notamment en matière de formation (sollicitation des nouvelles technologies pour “apprendre autrement”), de diffusion “créative” des connaissances (“afin de mieux faire connaître la créativité de la région”). L’ULB, pour sa part, sera sollicitée pour étudier et évaluer les retombées concrètes (sociales et économiques) du programme. En ce compris dans une perspective de pérennisation et de valorisation des techniques créatives.

Des liens seront en outre tissés avec d’autres hubs créatifs. Notamment ceux de Namur (pour une complémentarité en termes de ressources académiques en matière de design et de gestion de la créativité) et avec celui de Mons. Pour ce dernier, le point de convergence sera davantage le culturel. “Mons met davantage l’accent sur des activités de créativité numérique là où Charleroi se caractérise plutôt par sa concentration d’entreprises industrielles”, souligne Philippe Chèvremont. “L’objectif est de les aider à évoluer vers de nouveaux clients et marchés en ajoutant à leurs activités traditionnelles des solutions numériques, des techniques de travail à distance. C’est bien là ce que l’on vise dans le cadre du programme global Wallonia Creative District: favoriser le passage de l’économie traditionnelle à l’économie créative. Un rapprochement entre hubs offre dès lors de belles opportunités de collaborer entre entreprises venant de différents bassins.”