Tri ICT: du conseil “multi-focal”

Portrait
Par · 30/10/2013

Tri ICT est l’une des divisions de Tri Finances, une société de consultance qui propose à ses clients une approche transversale de leurs projets, mêlant aspects administratifs, financiers, informatiques voire juridiques.

Active depuis deux ans en Wallonie (elle dispose aussi de bureaux à Bruxelles, Gand et Anvers), Tri ICT déploie des compétences dans trois domaines: EIS (Enterprise Information Systems), à savoir le domaine de l’aide à la décision; EAS (Enterprise Application Systems); infrastructure.

Les interventions peuvent prendre la forme d’un audit ou “quick scan” de l’existant, de design de solution et processus, d’aide à l’optimisation voire d’accompagnement à plus long terme pour l’amélioration des processus et la mise en oeuvre de nouvelles solutions.

Quelques exemples de projets d’accompagnement: l’analyse et l’optimisation de processus et la mise en œuvre de tableaux de bord permettant à une entreprise de mieux assumer sa croissance; une mission d’optimisation des coûts, via la mise à disposition à temps partiel d’une personne qui interviendra comme directeur financier; professionnalisation des fonctions de support; accompagnement des processus de contrôle interne ou de contrôle de trésorerie; préparation à la mise en œuvre d’une solution d’aide à la décision (business intelligence) nécessitant d’abord de préparer les processus…

“Ce qui commence parfois comme une mission de deux ans peut devenir un accompagnement de 10 mois par deux personnes. Un projet initial d’optimisation des coûts peut par exemple amener un client à vouloir poursuivre par de l’optimisation et l’automatisation de la facturation. Un projet en déclenche souvent un autre.”

La société procède par mise à disposition (“détachement”) de personnel pour des projets de petite à longue durée “ayant besoin d’être structurés”, voire complètement reconstruits. Ou pour aider une société à “passer un cap”. Ses clients sont notamment des PME qui n’ont pas les moyens (humains ou financiers) en interne pour se payer un “vrai” directeur financier, informatique ou RH.

Parfois aussi une société recule devant la perspective d’engager un spécialiste ou un “profil pointu” à temps plein. La mise à disposition d’un collaborateur externe est alors le moyen de tester certains experts et de les engager éventuellement à la fin de la mission de consultance”, témoigne Bruno Arnould, directeur de Tri ICT.

Profils

Le profil des personnes détachées est potentiellement très varié: chef de projet, IT manager, spécialiste en gestion de données, business analyste…

“Nous cherchons surtout à attirer des personnes qui ont un esprit indépendant, une attitude entrepreneuriale, qui sont ouvert au partage d’information et d’expérience, et qui veulent s’impliquer dans un cadre structuré. L’un de nos critères de sélection est la volonté affichée de partager compétences et expertise avec le client.”

Neutralité des conseils

Tri ICT (comme sa maison-mère TriFinance) se donne deux lignes de conduite: une approche et un accompagnement multidisciplinaires, et une indépendance vis-à-vis des fournisseurs IT. Si les collaborateurs disposent pour certains de certifications produits, la société ne recherche pas et se tient même à distance de toute convention de partenariat commercial qui la lierait trop intimement au catalogue de l’un ou l’autre éditeur.

Bruno Arnoudl: “Nous partons systématiquement du processus, du métier.”

“Nous ne vendons pas de solutions logicielles et ce, pour garantir une réelle objectivité dans notre démarche”, souligne Bruno Arnould. “Contrairement à la démarche qu’adoptent souvent fournisseurs et implémentateurs, nous ne commençons pas par le volet IT, par imposer un outil. Nous partons systématiquement du processus, du métier.”

Exemple dans le secteur hospitalier: “Nous avons commencé pour un groupe hospitalier de la région de Liège par un diagnostic des besoins et des processus, qu’ils soient métier, financier, informatiques… Nous avons documenté l’as is et le to be, défini divers scénarios opérationnels. Notre mission accomplie, le client peut aujourd’hui passer à la phase de développement et de déploiement, en faisant appel à des prestataires. Notre rôle s’arrête là. A moins que le client décide de nous confier la gestion de projets, en soutien des prestataires qu’il choisira…”