L’école et le numérique anémique

Pratique
Par · 17/05/2013

Comme un écho aux plans successifs des pouvoirs publics, qui visent à encadrer et/ou encourager le déploiement des nouvelles technologies dans les écoles- et la pédagogie-, les participants à une table ronde lors des récents REWICS plaidaient au contraire pour un dynamisme “bottom-up”.

Ghislain Dominé, professeur d’histoire-géographie au collège E. Zola de Wattrelos (France): “Une politique nationale en matière de TICE [ICT appliquée à l’enseignement] est compliquée en raison des situations disparates de chaque école. Mieux vaut inviter les enseignants à faire les choses eux-mêmes. […] le temps de l’Administration n’est pas le temps de la classe d’autant plus que ce temps subit une contraction croissante sous l’effet du numérique.”

Et de faire passer le message suivant aux enseignants: “arrêter de croire que les formations à l’usage des TIC vient d’en haut. Enseignants de tous pays unissez-vous et partagez savoirs et expériences.”

François Jourde, professeur de philosophie à l’Ecole européenne de Bruxelles, les invitait, lui aussi, à se lancer à la découverte des outils que l’on peut trouver sur le Net mais aussi à “profiter des compétences des élèves. Il se trouvera toujours un élève, dans une classe, qui connaîtra tel outil, qui pourra faire du montage vidéo. Tel autre qui connaîtra tel autre outil. Marier et exploiter ces compétences…”

Sébastien Reinders (Technofutur TIC): “L’innovation est quelque chose qui s’apprend. pas pas dans les livres et pas ex cathedra. Il faut plonger…”