CoCoCity et le commerce connecté. Chaînon manquant?

Hors-cadre
Par · 08/11/2016

Alors qu’elles ne sont que deux dans l’initiative CoCoCity (voir notre article), il est évidemment difficile à Annabelle Kinet et à Dominique Moraux de déployer un scénario plus étoffé. Toutefois, il nous semble qu’un maillon majeur manque dans ce que propose CoCoCity.

Si les commerçants ne se sont pas encore appropriés les outils numériques et sociaux, s’ils les connaissent mal, n’en ont qu’une perception superficielle, et si – peut-être surtout – si le temps leur manque pour se former et les utiliser, comment espérer qu’ils passent du temps à vérifier si les citoyens ont fait leur promo sur l’un quelconque des outils sociaux qu’ils utilisent (et ils sont nombreux…)? Faudra-t-il attendre, pour les en convaincre, que les autorités municipales ou les associations de commerçants entrent en jeu? Ne retombe-t-on pas dans le constat actuel d’une fragmentation, d’initiatives “disparates et inefficaces” comme le souligne elle-même Dominique Moraux?

Il y a là, à notre avis, une opportunité à saisir. Par CoCoCity ou par tout autre acteur qui jouerait le rôle de portail, de relais, de collecteur de recommandations participatives. Un portail qui assurerait une veille sur l’ensemble des avis émis par les citoyens géolocalisés dans une zone délimitée (ou non, d’ailleurs). Un portail qui permettrait ainsi aux commerçants, en un seul coup d’oeil, de vérifier qu’en effet, le coup de pouce – ou le pouce levé virtuel – de sa cible de clientèle (existante ou potentielle) devrait l’inciter à davantage se plonger dans le numérique.

Un portail qui jouerait aussi les relais vers ces autorités municipales ou associations de commerçants que CoCoCity veut en priorité solliciter pour servir de levier.

Qu’en pensez-vous? 

Le citoyen est-il réellement l’élément déclencheur?

Qui doit prendre le taureau par les cornes?

Quelles sont vos propositions, suggestions dans ce domaine de la “maturation” numérique de nos petits et moins petits commerçants?

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