Les jeunes “technos” du 4ème Nest’Up

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Par Olivier Fabes · 26/05/2014

Fin de semaine, sur le podium “open air” installé sur le plateau de l’AxisParc de Mont-Saint-Guibert, les 6 start-up “accélérées” par les coaches de Nest’Up ont pu présenter à quelque 500 personnes le fruit de 3 mois de travail intense. Les groupes à l’affiche s’appelaient Sortlist, Trackathon, Elefund, Speaky, Ginger et Shake.in.

Le plus techno des 6 projets, et le seul ciblant directement les entreprises, est sans doute Sortlist. Ce site vise à faciliter la rencontre entre PME et agences de communication. La start-up, déjà constituée en sprl, a développé en trois mois son propre algorithme Diane, qui doit permettre à une entreprise de trouver rapidement l’agence de communication la plus pertinente en fonction de son besoin, de son budget et de sa localisation.

L’algorithme a été développé par le co-fondateur Charles De Groote, diplômé ingénieur civil de l’UCL, qui y voit le principal élément différenciateur. “Un algorithme propre nous permet de rendre notre moteur de recherche et base de données plus rapides et performants que les solutions de type annuaire qu’on trouve sur le marché.”

Prendre langue…

Ginger, téléchargeable dès hier soir sur l’Appstore, est une appli mobile qui facilite la rencontre entre un trio de garçons et un trio de filles (ou inversement), sur la base d’une géolocalisation et d’un “like” d’une photo. Exactement comme l’appli de drague ‘flash’ Tinder, mais en petit groupe de trois.

Ginger: “recréer de la “magie” sur le marché des sites de rencontre.”

D’après les deux fondatrices, qui espèrent recréer ainsi de la “magie” sur le juteux marché des sites de rencontre, Ginger serait beaucoup plus sécurisant, convivial et amical que son grand cousin américain. Derrière l’image sexy se cache un vrai travail de développement réalisé par Julien De Coster, qui exprime ainsi ses talents informatiques après des stages chez BePark ou ListMinute.

Speaky est pour sa part une plate-forme pour trouver “un(e) coach en langues personnel(le)”. L’idée est de proposer un moyen très informel et social de pratiquer une langue, en dehors des cours en ligne traditionnels. Accessoirement, les esprits mal tournés y verront aussi un site de rencontre. Au niveau technologique, Speaky se distingue par une utilisation relativement pionnière de la plate-forme open source WebRTC, permettant un partage de contenus texte et vidéos multi-plates-formes. Une sorte de “responsive web” mais adapté à des échanges vidéos en streaming en quelque sorte.

Comme quoi, derrière un bon tube rock ‘n roll, il y a toujours un minimum de sueur et de technique.

Jeudi soir, à l’issue de la 4ème édition du Nest’Up, les organisateurs de Nest’Up étaient confiants de pouvoir remettre le couvert “quoi qu’il arrive”. Comprenez quel que soit le futur gouvernement wallon… Rappelons que Nest’Up est majoritairement financé par le programme Creative Wallonia, lancé par le Ministre Marcourt.