Communales 2012: Les fans de la campagne

Article
Par · 13/10/2012

Selon une étude réalisée par E-net business entre le 3 et le 8 septembre 2010, 60 % des candidats respectent les conditions Facebook: une page fan pour la campagne. Les autres continuent à avoir des amis.

“La page Fan”, observent les auteurs de l’étude, est pourtant la seule façon légale d’être présent sur Facebook dans le cadre d’une campagne électorale. Les conditions chez Facebook sont strictes: un profil ne peut pas servir dans le cadre d’une promotion ou d’une propagande. Actuellement, 60 % des candidats utilisent Facebook dans les règles, 33 % des candidats sondés sont en infraction et 7 % ne sont pas présents sur le réseau social Facebook. A noter que Elio Di Rupo reste le champion en nombre de fans avec 43 211 fans suivi de Didier Reynders (16 132) puis du socialiste Alain Mathot (1686). La mise à jour des pages est régulière à l’exception de l’Ecolo Arnaud Gavroy dont le dernier upgrade date du 2/06/2011. Alfred Gadenne et Bernard Clerfayt n’ont jamais actualisé leurs propres pages fan ! «

Analyser le référencement Google

L’objet de l’étude : analyser la qualité du référencement Google (plus de 80 % des internautes utilisent un moteur de recherche pour accéder à une page web) des sites Web dans les 10 plus grandes villes en Wallonie-Bruxelles sur le thème des élections communales 2012 et analyser l’approche Web 2010 des personnalités politiques qui avaient récolté le plus grand nombre de voix lors des précédentes élections communales en 2006. L’agence a sélectionné 27 expressions‐clés de courtes, moyennes et longues traines clairement liées à la thématique des élections communales 2012 (programme, programme élections, candidats,…). Afin de pouvoir tirer des conclusions globales, les expressions clés sont restées identiques à l’exception du nom de la commune visée : Charleroi, Liège, Bruxelles, Schaerbeek, Namur, Anderlecht, Molenbeek‐Saint‐Jean, Mons, Ixelles et La Louvière. Elles représentent les 10 communes les plus peuplées en Wallonie / Bruxelles soit un échantillon d’un peu plus de 1.250.000 personnes inscrites au registre national.

PS en Wallonie, FDF à Bruxelles

On découvre ainsi qu’à Ixelles, tous partis confondus, ce sont les Ecolos qui sont les plus visibles sur Google. Geoffrey Roucourt (Ecolo) apparait également dans le top des 20 sites les mieux référencés pour les élections. Quatre autres partis sont visibles (Par ordre de popularité Google): FDF, Parti Pirate, MR et pour finir le PS. Natacha Fovel, candidate MR de 27 ans, se positionne sur 18ème en moyenne Google. A la Louvière aussi, le parti ecologiste se retrouve en première position face aux autres partis. Les deux formations qui affichent ensuite les indices de visibilité les plus forts sont deux petits partis: Parti Pirate et Front de Gauche.

Le Parti Socialiste de La Louvière est le dernier groupement politique visible dans les 20 premiers résultats de Google sur le thème des Elections communales 2012. Olivier Destrebecq (MR) est le seul candidat positionné. A Liège, c’est incontestablement le Parti Socialiste est le plus visible en référencement naturel sur le thème des élections communales 2012. La deuxième position est occupée par le Parti du travail de Belgique Plus suivi du Parti Ecolo. Tous les autres partis sont invisibles dans les 20 premiers résultats du moteur de recherches Google. Le bourgmestre sortant Willy De Meyer (PS) dispose d’une bonne présence dans Google ainsi que la candidate Marina Libertiaux (PS). Globalement, Le FDF est leader en visibilité sur Bruxelles, alors que c’est le PS en Wallonie. Ecolo est par ailleurs plus visible à Bruxelles qu’en Wallonie Le MR, divorcé du FDF,  jouit quant  à lui de peu de visibilité à Bruxelles, alors qu’il talonne le PS en Wallonie sur Google. On remarque aussi que plusieurs petits partis, Pirate  et  PTB  en tête, tirent profit de leur travail de communication web. Il est très surprenant de les voir dépasser totalement le Cdh, pourtant présent dans les majorités fédérale et régionale.

Anderlecht, Namur et Charleroi mal positionnés

E‐net Business a également extrait un classement sur le positionnement des sites web communaux en reprenant les 27 expressions clés liées aux élections. Observation spécifique à ce constat :

Quatre communes se retrouvent en première position sur l’information liée aux élections communales 2012. C’est avec surprise que l’on constate un mauvais positionnement pour Anderlecht, Namur et Charleroi. Après analyse, l’agence épingle des freins relatifs à la sous‐optimisation du site Internet aux comportements du visiteur, à l’utilisation abusive d’aspects techniques non recommandés et à des erreurs de mises en forme du contenu éditorial.

Classement Site Internet de la commune Indice de visibilité
1 Ixelles 100
2 La Louvière 100
3 Molenbeek 100
4 Mons 100
5 Bruxelles 62
6 Schaerbeek 62
7 Liège 54
8 Anderlecht 44
9 Namur 31
10 Charleroi 8

Tableau: Classement Site Internet de la commune Indice de visibilité

 

Les candidats les plus populaires

Sur les 30 candidats les plus populaires et qui se représentent aux élections, on constate que 80 % disposent d’un véritable site web ou d’un blog. 3 sites web n’arrivent pas systématiquement en tête du moteur de recherche Google lorsque le nom est tapé (Gavroy Arnaud, Milquet Joëlle et Tomas Eric). Explication : ces sites comportent des freins d’ordre «techniques, comportementaux mais aussi éditoriaux pour une bonne indexation dans Google.

Twitter en minorité

37 % des candidats aux communales 2012 possèdent un compte . Ces mini messages rencontrent un succès mitigé dans la stratégie de nos personnalités communales. Elio Di Rupo et Didier Reynders récoltent le plus d’abonnés avec respectivement 44.210 et 18.216 abonnés Twitters. Par contre avec 5.158 tweets, Didier Reynders a posté 5 fois plus de tweets qu’Elio Di Rupo. Charles Michel est suivi par 8.462 followers. A noter qu’un peu plus de 1000 internautes suivent le compte Twitter de Françoise Schepmans et Vincent De Wolf. Pour finir, on constate que Serge Kubla et Michel Firket n’apporte plus aucune actualisation des tweets… ce qui ne fait pas bon genre sur ce réseau social.