Etudiants-entrepreneurs : éviter de gâcher des talents

Dossier
Par · 24/08/2016

Sommaire

  1. Semer la graine dès les études : le pourquoi Semer la graine dès les études : le pourquoi Publié par Brigitte Doucet, 24/08/1616 Le dispositif étudiants-entrepreneurs qui vise à susciter et à faire aboutir des projets d’entreprise alors que leurs porteurs terminent leurs études supérieures est né d’un constat: les jeunes ont envie d’entreprendre mais passent rarement à l’acte. En cause: un contexte peu propice. Le “dispositif” veut donc y porter remède.
  2. Génération Entreprenante: l’action après la sensibilisation Génération Entreprenante: l’action après la sensibilisation Publié par Brigitte Doucet, 24/08/1616 Depuis près de deux ans, un programme Etudiants-Entrepreneurs a vu le jour dans plusieurs “incubateurs étudiants” en Communauté française. Objectif: faire en sorte que 40 à 50% des projets débouchent sur une création d’entreprise à la sortie des études. Ambitieux…
  3. VentureLab (Liège): laboratoire de volonté entrepreneuriale VentureLab (Liège): laboratoire de volonté entrepreneuriale Publié par Brigitte Doucet, 24/08/1616 Près de deux ans après son inauguration, le dispositif d’incubation de projets d’étudiants-entrepreneurs VentureLab fait un premier bilan et se penche sur de possibles aménagements du modèle et du concept. Pour en renforcer le fonctionnement.
  4. Yncubator (Louvain-la-Neuve): miser d’abord sur la qualité des profils Yncubator (Louvain-la-Neuve): miser d’abord sur la qualité des profils Publié par Brigitte Doucet, 24/08/1616 Dispositif d’incubation pour étudiants-entrepreneurs du Brabant wallon, le Yncubator entame sa deuxième année d’activité à la rentrée. Entretien de type 1er bilan avec sa directrice, Sophie Neu.
  1. Start Me Up (Charleroi): amorcer la dynamique entrepreneuriale Start Me Up (Charleroi): amorcer la dynamique entrepreneuriale Publié par Brigitte Doucet, 24/08/1616 Le dispositif d’incubation SMUC (Start Me Up Challenge) de Charleroi a revu son mode de fonctionnement et les bases de l’incubation de projets étudiants, au cours de ces deux dernières années. L’espoir est de pouvoir continuer à renforcer l’encadrement pour des contenus encore plus orientés entrepreneuriat.
  2. Mons: les petites hésitations des premiers pas Mons: les petites hésitations des premiers pas Publié par Brigitte Doucet, 24/08/1616 A Mons, ce sont deux dispositifs d’incubation pour étudiants qui ont vu le jour. En attendant une harmonisation ? Un processus de maturation devra sans doute encore se faire afin de mieux baliser les projets considérés comme relevant de ce programme d’incubation financé par l’AEI.
  3. LinKube (Namur): démarrage à la rentrée LinKube (Namur): démarrage à la rentrée Publié par Brigitte Doucet, 24/08/1616 Le dispositif d’incubation pour étudiant-entrepreneurs namurois se lancera à la rentrée. Ses contours et son animation doivent encore être précisés. Toutefois, pour pallier à un statut fiscal et social d’étudiant-entrepreneur encore en devenir, une initiative originale a été prise avec Azimut.
  4. StarTech: l’entrepreneur qui sommeille dans l’ingénieur StarTech: l’entrepreneur qui sommeille dans l’ingénieur Publié par Brigitte Doucet, 24/08/1616 Depuis 5 ans, le programme StarTech pousse des étudiants ingénieur à plancher sur un projet dont ils feront, idéalement, leur activité professionnelle. Pourquoi ce programme? Y a-t-il un “profil-type” d’ingénieur entrepreneur? Comment l’incubation s’inscrit-elle dans le parcours scolaire? Comment opèrent les coachs? Avec quels résultats?
  5. Prof. Van Wymeersch: “difficile de faire émerger des entrepreneurs moulés, chauds, opérationnels” Prof. Van Wymeersch: “difficile de faire émerger des entrepreneurs moulés, chauds, opérationnels” Publié par Brigitte Doucet, 24/08/1616 Charles Van Wymeersch a la particularité d’avoir et de continuer à cumuler les rôles de professeur en entrepreneuriat et gestion financière de l’entreprise et de décideur dans les dossiers que reçoit une invest. Comment voit-il la formation des jeunes à l’entrepreneuriat, les mérites potentiels des programmes qui mettent les étudiants au poste de pilotage d’un projet pouvant devenir start-up, la qualité des projets actuels ? Entretien avec un observateur qui a vu passer nombre de générations d’entrepreneurs.

L’envie d’entreprendre, dit-on, diminue avec le nombre des années. Cette envie, qui se manifeste clairement auprès d’une majorité d’étudiants lorsqu’on leur pose la question aux débuts de leurs études, fléchit ensuite. A la sortie, seule une – trop – faible minorité d’entre eux se lanceront réellement dans l’aventure de l’(auto-)entrepreneuriat.

Les chiffres en témoignent:

  • – “attitude favorable” affichée au départ par les jeunes vis-à-vis de l’entrepreneuriat : 93%
  • – intention affirmée de créer une entreprise : 43%
  • – réel passage à l’acte : seulement… 3%.

Pour éviter que des talents, des idées, des potentiels et de la création de sociétés se perdent, une initiative a vu le jour voici deux ans, destinée aux universités et hautes écoles belges francophones.

Fort proche du concept d’incubation, elle prévoit un encadrement et des conditions spécifiques pour faire naître et se développer des projets d’entreprise dès le stade des études.

Ce “dispositif” d’incubateur étudiant-entrepreneur existe depuis deux ans à Liège, plus récemment du côté de Louvain-la-Neuve, Charleroi, Mons et Namur.

Le programme n’a rien de virtuel: les projets sur lesquels planchent les étudiants sont le fruit d’idées pré-sélectionnées et pré-qualifiées ; l’objectif – ambitieux – est que 40 à 50% de ces projets débouchent après 2 u 3 ans sur la création d’une entreprise ; et l’encadrement est assuré en partie par des entrepreneurs chevronnés ou, à tout le moins, expérimentés.

Petit tour d’horizon des dessous du programme, du fonctionnement et des premiers résultats. Avec aussi le jugement que portent plusieurs enseignants ou accompagnateurs sur l’initiative.