e-Tourisme: quand le 2.0 provoque et/ou lutte contre un tourisme à deux vitesses

Dossier
Par · 29/04/2015

Sommaire

  1. e-tourisme: tous égaux? e-tourisme: tous égaux? Publié par Brigitte Doucet, 29/04/1515 Un tourisme à deux vitesses? Un pan entier du tourisme wallon peut touché par les solutions numériques? Manque de compétences, de moyens, de volontarisme? Comment les petits acteurs locaux peuvent-ils — doivent-ils — faire pour ne pas se faire dépasser et dévorer?
  2. Quand les technologies manquent la cible Quand les technologies manquent la cible Publié par Brigitte Doucet, 29/04/1515 Les applis mobiles appliquée au secteur du tourisme sont encore loin de cartonner chez nous. Il y aurait même pas mal de désillusions au rendez-vous chez certains acteurs qui ont voulu jouer les pionniers. Les technologies dernier cri sont-elles (parfois) un miroir aux alouettes ou la faute incombe-t-elle à un mauvais positionnement?
  3. JIRA: future bibliothèque de fonctions, interactions et applis mutualisables JIRA: future bibliothèque de fonctions, interactions et applis mutualisables Publié par Brigitte Doucet, 29/04/1515 Projet de développement d’une plate-forme de création et de déploiement de jeux et interactions mutualisables, JIRA vise notamment le domaine du tourisme. Le catalogue inclura des applis prêtes à l’emploi, des scénarios d’interaction avec l’environnement et les autres participants. Le tout rendu indépendant des choix technologiques et des contraintes de chaque environnement à animer.
  4. Le touriste à la trace (ou presque) Le touriste à la trace (ou presque) Publié par Brigitte Doucet, 29/04/1515 Alors que tout mobilonaute peut désormais obtenir des informations compte tenu de sa position géographique, ce même potentiel permet de le “pister”, de déterminer ses préférences, habitudes, comportements sur base de ces mêmes données de géolocalisation. Bruxelles et Mons ont toutes deux initié un projet de “traçage” - anonymisé – des touristes, visiteurs ou simplement personnes évoluant sur leur territoire.
  1. GroomService: quand le concierge se dématérialise GroomService: quand le concierge se dématérialise Publié par Brigitte Doucet, 29/04/1515 AppTree, jeune société de Hotton, a développé une solution mobile d’e-conciergerie”: GroomService. L’idée? Permettre aux petits exploitants d’hôtels locaux de fournir à leurs clients de passage des informations sur leurs services ou les attraits de l’endroit. Sans plus de contraintes d’horaires de personnel.
  2. L’e-tourisme peut être simple L’e-tourisme peut être simple Publié par Brigitte Doucet, 29/04/1515 Petit arrêt sur deux solutions conçues par des sociétés locales — Tribab et Geolives. L’une somme toute classique, l’autre plus innovante. Point commun: pas d’esbroufe technologique mais une quête de réponse à des besoins basiques du touriste.
  3. Gemotions met le cap sur l’export Gemotions met le cap sur l’export Publié par Brigitte Doucet, 29/04/1515 Gemotions, auteur d’une solution de jeux de pistes via GSM et smartphones, explore désormais quelques marchés lointains. Jusqu’en Amérique.
  4. VisitBrussels: le 2.0 interactif pour doper les séjours VisitBrussels: le 2.0 interactif pour doper les séjours Publié par Brigitte Doucet, 29/04/1515 Pour attirer, rallonger, diversifier les séjours de touristes, VisitBrussels misera davantage à l’avenir sur des outils de géolocalisation, de (début de) profilage de la clientèle, mais en évitant les intrusions intempestives. Dans un deuxième temps, des solutions plus poussées pourraient être envisagées, éventuellement en collaboration ou via sous-traitance à des tiers.

De plus en plus, les outils numériques agrémentent le fait touristique. Plus que jamais, le touriste s’informe au préalable via Internet, recourt à des solutions IT pour faire ses réservations, obtenir des informations lors de son séjour… Applis mobiles, réalité augmentée, géolocalisation, interaction avec les réseaux sociaux, les besoins progressent au gré des nouvelles technologies. Le secteur se plie au phénomène voire, pour certains de ses acteurs, anticipe ces besoins – perçus ou créés.

Mais cela, c’est un peu l’image d’Epinal d’un tourisme et d’opérateurs/acteurs qui ont les moyens de suivre et d’adopter le dernier cri de la technologie. Sur le terrain, parmi les acteurs locaux, souvent modestes et techno-inexpérimentés, la réalité est plutôt différente.

Ce dossier fait une incursion du côté de la situation locale des exploitants qui hésitent encore ou n’ont pas les moyens de prendre le train du numérique en marche. Se dirige-t-on chez nous vers un tourisme à deux vitesses? Comment expliquer certaines carences? Question de compétences, de moyens, de volontarisme?

Les solutions e-tourisme doivent-elles nécessairement être un attirait cher, complexe, “hype”? Un petit tour d’horizon de solutions imaginées par des développeurs et sociétés et développeurs locaux indique le contraire. A découvrir, par exemple, des solutions de jeux de piste géolocalisés, de transposition interactive de cartes classiques, de catalogue de fonctions et jeux interactifs mutualisables…

Le dossier fait également un arrêt à Bruxelles et à Mons où deux projets d’analyse des “traces numériques” (utilisation de smartphones, en l’occurrence) laissées par les touristes, visiteurs ou simples personnes de passage devraient permettre aux responsables locaux de tirer de précieux enseignements pour adapter leur carte de services et d’attractions touristiques.