Les snacks numériques du lundi – e-commerce, sécurité IoT, Trexit et big data agro-alimentaire

Hors-cadre
Par · 17/10/2016

Petite enfilade ludique et/ou décalée de ce qui se passe dans le secteur du numérique.

Cette semaine: les nouvelles exigences des acheteurs en-ligne ; la sécurité des objets connectés ; un jeu de cache-cache aux Etats-Unis ; et la révolution du Big data dans l’agro-alimentaire.

A déguster en toute décontraction…

Sommaire
e-commerce: rien ne sert de courir…

DHL a procédé, en Allemagne, à une petite enquête auprès d’un bon millier de consommateurs effectuant leurs achats via Internet.

L’étude a permis de déterminer que les exigences des acheteurs en-ligne évolue quelque peu par rapport à l’image qu’on s’en faisait jusqu’ici

Leur première exigence face aux sites d’e-commerce n’est pas, ou n’est plus, des délais de livraison les plus courts possibles mais davantage la possibilité de choisir le moment de livraison. Ce critère est cité en premier lieu par 78% des personnes interrogées.

Le score est encore plus net lorsque l’on parle de lieu de livraison: 94% disent par exemple apprécier le fait de pouvoir spécifier un site de livraison autre que leur domicile, en particulier les casiers de dépôt (tels les Packstations de DHL). Autre alternative plébiscitée (50% des réponses): l’adresse d’un voisin, en cas d’absence.

Les logisticiens ont donc tout intérêt à se différencier en multipliant les services et la flexibilité, en conclut DHL eCommerce. Via des fonctions telles que des notifications via SMS, un suivi temps réel du cheminement du colis (88% des répondants ont coché cette case dans le questionnaire), ou des applis mobiles.

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Un guide pour sécuriser (un minimum) les objets connectés

Le groupe de travail Internet of Things (IoT) de la Cyber Security Alliance (CSA) a récemment publié un nouveau guide intitulé “Future-proofing the Connected World: 13 Steps to Developing Secure IoT Products”.

L’objectif de ce guide, orienté bonnes pratiques, est d’“aider les concepteurs de produits et services destinés à l’Internet des Objets, que ce soit pour un usage privé ou professionnel, à comprendre les mesures de sécurité élémentaires à intégrer tout au long du processus de développement.”

Le document détaille 13 scénarios permettant de concevoir et de développer des dispositifs IoT “raisonnablement” sécurisés et de réduire les problèmes généralement associés au développement de tels systèmes. Il pointe en outre 5 mesures prioritaires à prendre pour améliorer “sensiblement” la sécurité de ces produits. On y trouve également des exemples et explications de menaces nouvelles ou fréquentes.

Le document peut être téléchargé gratuitement via ce lien.

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Après de Brexit, le … Trexit?

Ne cherchez pas un pays européen dont le nom commencerait par TR. Non, le “Trexit” est un concept américain. Fruit d’un concours humoristique sur réseaux sociaux.

L’idée? Les participants sont invités à imaginer des trucs et astuces pour éviter de rencontrer Trump dans sa tournée électorale et, en désespoir de cause.

MapQuest, auteur du concours, en rajoute une couche en fournissant aux Américains des conseils leur permettant de divorcer plus aisément de leur terre natale en cas de… victoire de Trump pour aller s’exiler au Canada, par exemple (19% des Américains en auraient déjà émis le désir en cas de victoire trumpo-républicaine).

Une carte humoristique de villes américaines, potentiellement visitables par la campagne Trump, est en train de se peupler de conseils tout aussi humoristiques et décalés, proposant par exemple aux Américains des endroits où ils ne risquent pas de croiser le milliardaire.

Amusez-vous en naviguant sur cette carte que vous trouverez au bout de ce lien.

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Il est loin le temps des semailles à la volée

Prochain défi et opportunité dans le domaine agricole et agro-alimentaire: l’exploitation des données collectées par les machines, équipements, capteurs qui envahissent ces deux secteurs. Une exploitation des données qui pourrait déboucher sur ce que certains appellent déjà l’“evidence-based production” – comme on parle désormais aussi de “médecine basée sur les faits” (ou les preuves, l’assise factuelle…).

Le but – ou le credo: s’appuyer sur l’analytique pour prendre des décisions orientant la production, que ce soit en temps réel (adaptation du dosage et de la répartition des engrais) ou à plus long terme (adaptation des cultures aux conditions météo et géologiques).

Plusieurs éditeurs de logiciels se sont lancés sur ce terrain et la recherche bat aussi son plein chez nous. En Angleterre, des déploiements à grande échelle ont déjà eu lieu. Par exemple celle d’une solution baptisée Agile Crops qui est utilisée pour guider la production sur quelque 800.000 hectares de cultures. Objectif: fournir une analyse temps réel sur l’utilisation qui est faite des produits (engrais, semis…), le timing et l’effet sur la productivité. A terme, la solution s’alimentera au départ d’un plus large éventail de systèmes: ordinateurs embarqués dans les engins agricoles, systèmes météo, systèmes de prédiction de maladies… Ambition: “enfin concrétiser le potentiel génétique des animaux et des récoltes”. Rien moins que ça…

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