EY: les pays du G20 doivent mieux supporter leurs jeunes entrepreneurs

Hors-cadre
Par · 13/09/2016

A l’occasion de la conférence qu’organisait la G20 Young Entrepreneurs’ Alliance, en marge du “vrai” G20 qui s’est récemment déroulé en Chine, Ernst & Young a publié un rapport intitulé “Disrupting the disruptors: Disrupting youth entrepreneurship with digital and data”.

Parmi les conseils et recommandations contenues dans le rapport de Ernst&Young, certaines sont déjà des classiques et/ou ont été (ou sont en cours d’être) implémentés. Du genre: support au lancement et au financement précoce de jeunes pousses, via par exemple des accélérateurs et incubateurs; formation spécifique à l’entrepreneuriat dans l’enseignement supérieur et universitaire (en ce compris une formation plus spécifique à l’entrepreneuriat hi-tech/digital tech)…

Rohan Malik (EY): « Les entrepreneurs bousculent les pratiques économiques, modifient les comportements. Aujourd’hui, le monde lui-même subit la rupture induite par les technologies numériques. Alors que les gouvernements des pays du G20 se penchent sur la réorganisation de leurs économies pour réussir dans cet environnement numérique, ils doivent contribuer à armer utilement les jeunes entrepreneurs pour cette ère de rupture numérique”.

Réunion de la G20 Young Entrepreneurs’ Alliance. Ici en Russie, en 2013.

D’autres vont plus loin que les mesures déjà en place. Quelques exemples:

  • assouplir les règles d’investissement pour favoriser davantage l’accès à des capitaux étrangers
  • imaginer un “visa d’entrepreneur G20” et un système de support privilégié cohérent à travers tous les pays de ce G20 pour les entrepreneurs qui s’y implantent
  • définir une réglementation spécifique offrant une protection plus forte de la propriété intellectuelle générée par les jeunes entrepreneurs et ce, dans un but précis: “encourager l’innovation et la collaboration avec de grandes sociétés et des investisseurs”
  • favoriser la création de réseaux et “clusters” numériques impliquant de multiples acteurs, en ce compris des cluster sectoriels ou métropolitains, accompagnés bien entendu de programmes d’accompagnement et d’encadrement.