Take Eat Easy: les leçons d’une mésaventure (3ème partie) – un coup de chapeau

Hors-cadre
Par · 29/08/2016

L’équipe fondatrice de Take Eat Easy.

Nos 4 interlocuteurs sont d’accord sur un autre point. La valeur de l’équipe Take Eat Easy n’est nullement remise en cause. Au contraire, peut-être.

Comme l’écrit Carl-Alexandre Robyn dans l’analyse détaillée qu’il livre de l’expérience de la start-up (nous vous invitons à lire ce texte éclairant ici), “pour les fondateurs de Take Eat Easy, il n’y a pas de souci à se faire. En effet, une équipe qui a réussi à convaincre des professionnels du capital-risque de lâcher 16 millions d’euros, en deux levées rapprochées, pour une jeune pousse opérant dans un secteur très concurrentiel, avec un business modèle lacunaire, recèle forcément des talents communicationnels hors pair qui seront réutilisables pour d’autres aventures entrepreneuriales.”

Omar Mohout: “L’échec est celui de la société, pas des entrepreneurs. On retrouvera dès lors l’équipe de Take Eat Easy au détour d’entreprises existantes ou de nouvelles start-ups qu’ils pourront faire profiter de leur expérience et de leur connaissances.”

Olivier de Wasseige: “Avant tout chose, je pense qu’il faut souligner que Take Eat Easy doit rester une fierté entrepreneuriale belge. Je me souviens encore d’une discussion avec eux au début de leur aventure. Jamais je n’aurais cru qu’ils iraient si loin en si peu de temps. Bravo donc. Ils auront retiré une expérience extraordinaire, qui vaut bien plus qu’un MBA.

Espérons simplement que notre mentalité européenne ne retienne pas que l’échec. Ils ont certainement commis des erreurs, mais on en commet encore quand on a 40 ans d’expérience, donc pour des jeunes de moins de trente ans, quoi de plus normal ! […] Je me permets de féliciter les fondateurs pour leurs ambitions et leur projet, les encourager à oublier la faillite pour ne garder que le positif, l’expérience acquise, les capacités de management, et espérer qu’ils aient rapidement une autre belle idée.”