“Opération WallCode”: pouvoir dire “je code donc je sais”

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Par · 18/08/2016

Source: AdN

Pendant une semaine entière – du 21 au 25 novembre -, un clou sera enfoncé à répétition, avec entêtement, à travers la Wallonie. Ce clou? La nécessité qu’il y a pour les jeunes de s’intéresser et — mieux — d’assimiler la logique algorithmique et l’art de la programmation.

Raisonnement tenu? “La pensée algorithmique est le mode de raisonnement qui a rendu la révolution numérique possible. Elle permet de raisonner en réduisant la résolution d’un problème en une succession de tâches simples qui peuvent être automatisées. […] Comprendre les sciences informatiques, et notamment la pensée algorithmique, permet une meilleure perception générale des enjeux et des opportunités, par exemple en matière de sécurité, de persistance des données ou d’expression de nos besoins, faisant de nous des utilisateurs actifs et avertis. Apprendre les bases de la programmation est devenu nécessaire pour exercer pleinement son rôle de citoyen.”

“Coder pour ne pas être programmé”

L’argument en est répété depuis pas mal de temps déjà: être de véritables analphabètes en matière de numérique, ne pas savoir ce que mijotent les développeurs de petites applis ou de gros progiciels, ou comment fonctionnent les algorithmes qui pimentent et déterminent chaque instant de notre vie, privée ou professionnelle, c’est remettre à d’autres – aux motivations parfois douteuses – les clés de notre quotidien et de notre avenir.

Voilà pourquoi cet appel à un réveil numérico-éducatif est lancé.

 

Pour tout savoir au sujet de cette action WallCode mais aussi sur d’autres initiatives qui se font jour, en Wallonie, pour semer les petites graines des compétences actives en numérique, lisez notre dossier “Initier les jeunes à la programmation. Les choses bougent.”

Et pourquoi cette première initiative publique WallCode voit le jour.

Sous la houlette de l’Agence du Numérique (AdN) et avec la participation active d’autres intervenants, tels que Kodo Wallonie, Les Voyageurs du Code Belgique et Devoxx4Kids, la semaine du 21 au 25 novembre sera donc dédiée à des ateliers, sessions, exposés orientés sensibilisation, information et mains dans l’e-cambouis. Dans l’espoir de motiver non seulement les jeunes et les enseignants mais aussi les organismes et responsables qui devront rendre possible l’insertion de la programmation et de l’initiation à l’algorithmique dans les programmes scolaires.

L’opération WallCode proposera à la fois des formations à la programmation pour les jeunes du primaire et des formation pour les (futurs) enseignants. Sont plus particulièrement visés, les enseignants qui ont déjà imaginé des sessions d’initiation à l’informatique et à l’éducation à la technologie. Mais, bien entendu, toutes les bonnes volontés et curiosités seront sollicitées…

Cette “semaine WallCode” — qui viendra se greffer sur l’événement L’Heure du Code — ne sera en fait qu’un préambule. Loin d’une initiative “one shot”, vite oubliée, l’objectif est de viser une systématisation de ce genre de formations.

Un groupe de travail, formé de représentants de Hautes Ecoles et d’universités, a reçu pour mission de définir le contenu d’une “boîte à outils” qui pourra faire office de matière première à intégrer dans les cursus. Sur cette première base, une offre de formation sera élaborée à destination des enseignants. Reste à déterminer s’ils seront sollicités sur base uniquement volontaire ou, comme les initiateurs de l’opération le souhaitent, si cela deviendra un axe obligatoire et récurrent de leur formation — initiale ou continuée.

Pour tout savoir au sujet de cette action WallCode mais aussi sur d’autres initiatives qui se font jour, en Wallonie, pour semer les petites graines des compétences actives en numérique, lisez notre dossier “Initier les jeunes à la programmation. Les choses bougent.”