Virus du numérique: de jeunes à jeunes

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Par · 08/12/2014

Comment inoculer le virus de l’informatique, du numérique, ou des sciences aux jeunes? Agoria avait imaginé un concours de clips vidéo (intitulé “Parce que je suis Techie”) conçus et réalisés par des jeunes dans lesquels ils expliquent les raisons de leur passion pour les tech et les potentiels qu’elles recèlent.

Le lauréat en est Nicolas Colsoul, 18 ans, étudiant en première année d’ingénieur civil à l’UCL. Il se dit accro à la techno depuis son plus jeune âge et a entièrement domotisé sa chambre d’étudiant (éclairage, réveil vocal, pilotage en NFC…), en programmant lui-même les fonctionnalités. Sa vidéo de démo est disponible sur YouTube 

Sa vidéo a été retenue notamment parce qu’il y a exposé, par l’exemple, la manière dont il applique les technologies à sa vie quotidienne, non pas comme simple utilisateur mais comme créateur de solutions. “Les compétences techniques de ce jeune garçon ont épaté le jury”, déclare Thierry Castagne, directeur général d’Agoria Wallonie. “De plus, la domotique est un thème très actuel et qui illustre à merveille le lien entre technologie et amélioration de notre quotidien à tous.”

Joëlle Milquet, ministre de l’enseignement obligatoire, lors de la remise des prix “Techie”: “La technologie et le numérique sont des enjeux majeurs du développement de notre société. L’éducation dans sa globalité doit intégrer cette dimension. Il en va de l’intégration des jeunes dans les entreprises et de la mise en conformité de l’enseignement par rapport à l’évolution des métiers.”

Les jeunes classés respectivement 2ème et 3ème du concours sont Antoine Sottiaux, en 5ème année secondaire à l’Institut St Boniface-Parnasse à Ixelles (voir sa vidéo) et – première représentante féminine – Nastassja Wautrin, étudiante en écriture multimédia à la Haute Ecole de la Province de Liège Léon-Eli Troclet et fana de photos (voir sa vidéo).

A noter que près de 30% des vidéos réalisées à l’occasion du concours (17 au total) l’ont été par des filles. Un signe encourageant? Il faudra évidemment “concrétiser” car entre expression de ce qu’on ressent pour les technologies et implication réelle – en ce compris en termes de choix de carrière -, il y a (encore) un fossé à combler…