Take Eat Easy: des fonds “intérim” de LeanFund

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Par · 10/09/2014

Voici deux jours, nous vous parlions de l’entrée du fonds d’investissement LeanFund au capital de Djump, signalant que Take Eat Easy avait également bénéficié d’un apport de fonds. Points communs: un deuxième “tour de table” en cours ou en préparation, un investissement “coup de pouce” de la part du LeanFund, et une extension internationale.

En mai 2013, Take Eat Easy, auteur d’une solution mobile de réservation et achat de plats à livrer (voir le portrait que nous en faisions), avait effectué une première levée de fonds auprès de business angels et de personnes proches des membres de l’équipe. Hauteur de ce premier financement: 200.000 euros.

Aujourd’hui, elle s’apprête à lancer son deuxième tour de table, espérant récolter “plusieurs millions d’euros” auprès de fonds d’investissement européens, “notamment français et britanniques”, précise Adrien Roose, cofondateur et CEO de la start-up. Pour faire le lien avec cette future levée de fonds, la jeune pousse a bénéficié d’un investissement du LeanFund. Pour un montant que les responsables de la société ne désirent pas préciser. “La somme récoltée pourrait être mal interprétée, les gens se demandant pourquoi elle est si modeste. Le fait est qu’il s’agit là uniquement d’une levée de fonds qui vient compléter l’apport “seed” initial, le temps pour nous de clôturer ce futur financement type Série A”.

Appétit à l’international

Et cet investissment-là servira à financer l’extension à de nouveaux marchés avec Paris en guise de première étape majeure. Avant d’autres “grandes métropoles européennes”.

Calendrier: Paris, dès le mois d’octobre, et “4 ou 5 villes grandes européennes en 2015.”

“Plutôt que de vouloir nous étendre à d’autres villes belges que Bruxelles, nous voulons d’abord prendre des marchés importants”, souligne Adrien Roose. “Qu’il s’agisse de nous étendre à Paris ou a Anvers représente, in fine, la même somme de temps, d’argent, d’énergie parce qu’il faut de toute façon démarcher en direct les 50 principaux restaurants, élaborer le réseau de coursiers, traduire le site Internet, pour des tailles de marché potentielles sensiblement différentes.”

Dès à présent, pour supporter cette croissance à l’international, Take Eat Easy signale par ailleurs être à la recherche de “profils davantage senior”. A savoir un directeur des opérations et un directeur commercial “ayant, chacun, de l’expérience dans une start-up et dans un secteur similaire. Des profils pouvant nous aider à accélérer notre croissance…”