Dans le meilleur des mondes…

Hors-cadre
Par · 01/07/2014

Dans le meilleur des mondes, tous les sites Internet des entreprises seraient pensés et conçus pour une efficacité commerciale virtuelle optimale et un accès mobile impeccable. Que ce soit par le biais de tablettes ou de smartphones et anticiperaient même les accès futurs via lunettes ou montres numériques, casques intégraux, visières en tous genres… Le fait est qu’on est loin du compte. L’étude annuelle de l’AWT dont nous vous parlons largement ces derniers jours est là pour le prouver.

Dans le meilleur des mondes, tous les chefs d’entreprise, aussi modestes, traditionnelles ou antédiluviennes soient-elles, s’adapteraient comme par magie aux nouveaux “réflexes” et préceptes numériques. Tous les lieux de culture et de loisirs auraient déployé le Wi-Fi et une panoplie d’outils d’interactivité. Toutes les écoles seraient au summum de la maîtrise numérique. Toutes les catégories socio-économiques auraient les mêmes chances face aux nouvelles technologies. Tant qu’à faire, tous les virus s’autodétruiraient…

Mais pour atteindre ce “meilleur des mondes” encore faudrait-il que tous aient les moyens d’investir sans compter dans une technologie qui devient de plus en plus jetable, périssable – pire, périmable, rendue sciemment obsolescente à un rythme de plus en plus soutenu.

Nous ne sommes évidemment pas dans ce “meilleur des mondes”. Les moyens, les compétences, les volontés parfois, font défaut. Les bouts de chandelle et de ficelle restent donc encore promis à un bel avenir. De même, dès lors, que leurs indispensables acolytes que sont l’ingéniosité et l’inventivité. Histoire que nous puissions nous accommoder de ce “‘moins pire” des monde, tirer le mieux possible parti de la situation, l’améliorer au mieux de nos possibilités et cultiver jalousement notre ardeur proverbiale.

Après tout, le meilleur des mondes serait sans doute synonyme d’une insoutenable  plénitude, atone et sirupeuse.