Hub “Creative Valley” – Mons / Coeur de Hainaut

Hors-cadre
Par · 26/06/2014

Axes: industries culturelles et créatives (au rang desquelles on dénombre notamment le multimédia), video gaming, audiovisuel et social TV.

Du côté de Mons – et plus largement dans la région baptisée “Coeur de Hainaut” (Centre et Mons-Borinage) -, le projet de “hub créatif” est perçu comme un levier permettant de s’inscrire dans une perspective à long terme de “redéploiement socio-économique […] historiquement ancré dans l’industrie lourde et qui a travers é une profonde crise structurelle.”

Partenaires: la Ville de Mons, La Maison de l’Entreprise, Mundaneum, Fondation Mons 2015, Co-nnexion, CoWorkFactory, Google, Télé MB, le MIC, Multitel, Technocité, la Fondation Mons 2015, l’institut Numédiart. En tut une vingtaine de partenaires.

Axes de reconstruction et de redéploiement identifiés depuis quelques années déjà: l’animation créative, un concept qui englobe des aspects de créativité numérique, de redynamisation culturelle, de création de compétences numériques auprès des plus jeunes mais aussi de la population dans son ensemble.

Une vingtaine d’acteurs locaux, venus des domaines de la formation, de la recherche, de l’industrie numérique, du design et du “binôme culture-tourisme”, ont décidé de s’impliquer dans le hub “Creative Valley” (un nom de baptême choisi notamment par référence à la zone d’activités Digital Innovation Valley installée aux portes de Mons).

Deux priorités

Le hub Creative Valley se donne pour objectifs prioritaires de favoriser la formation à l’économie créative et de développer cette dernière, “dans un premier temps à partir de sous-secteurs en émergence: gaming, Internet des objets, design…” Un élargissement sectoriel sera ensuite envisagé à la fois vers d’autres secteurs des industries culturelles, créatives et technologiques.

D’emblée, le hub veut se donner une résonance internationale – notamment afin de pouvoir tirer parti d’une mutualisation de compétences et de développements technologiques.

Une mission économique a par exemple emmené récemment des start-ups locales dans un voyage en Finlande. Des liens ont ainsi été noués avec le cluster finlandais Playa Hub de Kotka, spécialisé en jeux vidéo. Ils pourraient déboucher sur des développements communs, notamment en termes de technologies IT appliquées au monde de la culture et des musées.

Au rayon “formation en économie créative”, l’UMons proposera notamment des formations de niveau executive master en gestion de l’innovation ainsi que des après-midis “CyberPack” destinés à sensibiliser et former les élève à la créativité numérique, via “mise en oeuvre de projets basés sur les technologies numériques que les jeunes utilisent au quotidien.”

Pour les plus âgés, des ateliers pratiques, “collaboratifs et interdisciplinaires”, seront organisés à destination des étudiants de l’UCL (campus de Mons et et de Louvain-la-Neuve).

Côté valorisation économique, le hub sollicitera divers acteurs locaux afin de favoriser l’émergence de nouvelles sociétés et d’aider les entreprises existantes à exploiter numérique et “ficelles” créatives pour se développer.

Parmi ces acteurs: la Digital Innovation Valley, le futur centre d’entreprises Design, le projet-pilote Digital Cities (réseau Wi-Fi urbain, intégration du numérique dans les infrastructures culturelles et touristiques de la ville de Mons). D’autres seront aussi sollicités: incubateurs (dont le MIC), centres de coworking, animateurs économiques (La Maison de l’Entreprise), fonds de financement (St’Art), sans oublier les Cafés numériques ou encore le Festival du Pixel.

Le croisement entre entrepreneuriat et jeux sérieux figure aussi au programme. La société Fishing Cactus a ainsi été chargé de plancher sur un “parcours gamifié d’entrepreneur” afin de “susciter le désir de créer” et de rendre l’entrepreneuriat plus accessible.

Les médias locaux, quant à eux, à savoir Télé MB et ACTV seront mis à contribution pour produire et diffuser des vidéos ou des sessions de “social TV” (télévision participative) afin de “valoriser les success stories qui s’appuient notamment sur l’innovation et les nouvelles technologies. L’essaimage de la bonne parole passera aussi par les séances d’information et d’échanges organisées par les Cafés numériques, séances dédiées à l’actualité et à l’évolution du numérique, des nouvelles technologies et du multimédia.